« Mains rouges » à Sciences Po : Aurore Bergé critique des étudiants « incultes » ou « antisémites »
La ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a vivement critiqué, ce vendredi 3 mai, les étudiants de Sciences Po qui avaient arboré le symbole des « mains rouges » lors du blocage de l'établissement le 26 avril dernier en soutien aux Palestiniens.
« Quand je vois des étudiants tendre des mains rouges, qui rappellent des images où des Israéliens ont été décapités, il y a deux solutions : soit ils sont incultes, soit ils sont antisémites », a estimé Aurore Bergé ce vendredi 3 mai sur le plateau de BFMTV-RMC.
« Dans tous les cas, c'est un problème puisqu'ils sont à Sciences Po », a poursuivi la ministre, elle-même formée par la prestigieuse école dont elle est sortie diplômée en 2009. « Quand je vois ce qui s'y passe, ça n'est pas l'école que j'ai connue. C'était une école où il y avait du débat, parfois très frontal. Il y avait du combat politique, il y avait même du combat syndicaliste étudiant. Il n'y avait pas de haine, il n'y avait pas d'antisémitisme à Sciences Po », s'est souvenue Aurore Bergé.
Massacre de deux Israéliens en 2000
Pour rappel, le geste des « mains rouges » levées au ciel évoque le lynchage de deux réservistes israéliens dans un commissariat à Ramallah, en Cisjordanie, le 12 octobre 2000. L'un des assaillants montre ses mains ensanglantées par la fenêtre, puis l'un des corps est jeté à la foule tandis que l'autre est pendu. L'une des dépouilles e [...] Lire la suite