Maine-et-Loire: près de 10.000 participants à la rave party, la gendarmerie et les secouristes sur place

Une rave party non déclarée qui se déroule depuis jeudi matin dans un petit village du Maine-et-Loire réunissait samedi matin quelque 10.000 personnes, a indiqué la préfecture qui n'a pas recensé d'incident majeur à ce stade.

Des milliers de fêtards avaient commencé à affluer dans la nuit de mercredi à jeudi vers un terrain agricole situé sur la commune de Parnay, près de Saumur, investissant les lieux "de façon illégale et sans accord du propriétaire", souligne la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué.

Estimé à quelque 7.000 personnes vendredi, "le public a continué à affluer vers le site durant toute la nuit" et "environ 10.000 personnes sont dorénavant rassemblées sur le site de la rave-party", précise la préfecture. Les fêtards sont venus de toute la France pour prendre part à cet événement non déclaré, qui doit durer jusqu'à dimanche et qui a pris de court les communes voisines et les autorités.

Difficulté d'accès

Les autorités s'inquiétaient également des difficultés d'accès pour les véhicules de secours. Une trentaine de secouristes et 150 gendarmes sont présents en permanence aux alentours de la rave party pour sécuriser les accès mais aussi veiller au bon déroulement sur place. La préfecture avait notamment pointé du doigt vendredi l'absence de sanitaires et d'accès à l'eau potable sur le site. Vendredi après-midi, des techniciens ont procédé à l'installation d'un point d'eau provisoire à proximité, avait constaté un journaliste de l'AFP.

"Le travail des forces de l'ordre et des services de secours ont sanctuarisé un axe rouge permettant l'évacuation des urgences", s'est félicité samedi la préfecture, précisant que six transferts ont été effectués vers le centre hospitalier de Saumur depuis le début de l'événement. Selon le dernier bilan disponible, plus de 95 personnes au total ont été prises en charge par les secours.

Des plaintes déposées

Des nuisances sonores ont également été signalées. "Les riverains ne sont pas très contents, il y a cinq plaintes déposées à la gendarmerie pour le bruit et une plainte du propriétaire (du terrain, NDLR), explique Philippe Chopin, préfet du Maine-et-Loire.

Ce dernier avait pris mardi un arrêté interdisant les rassemblements festifs, tout comme ceux de départements voisins qui s'attendaient à ce type de rassemblement en ce long week-end de pont de l'Ascension.

Dimanche 12 mai, les participants reprendront la route. Le dispositif de gendarmerie sera très important pour éviter que des fêtards prennent le volant en ayant consommé de l'alcool ou des stupéfiants.

Article original publié sur BFMTV.com