Mademoiselle Holmes (TF1) - Lola Dewaere : "Charlie n’est pas une superhéroïne, avec cape et collants"

Qui est Charlie Holmes, que vous incarnez dans cette série policière tournée à Nantes, et dont la première saison compte six épisodes ?

Lola Dewaere : Une jeune femme discrète, maladroite. Elle a été élevée par son grand-père, George Holmes (Daniel Prévost), dans une maison poussiéreuse, au rythme de ses cours de violon. Elle travaille dans la police, mais elle est reléguée aux délits mineurs.

Charlie a-t-elle des superpouvoirs ou est-ce après son accident, et les jours passés dans le coma, qu’elle ressent soudain davantage les choses ? Et vouliez-vous, à l’écran, le marquer de façon spécifique dans votre façon de jouer ce personnage ?

Justement, non. Nous en avons beaucoup discuté avec la production. Je ne voulais pas que cela fasse super pouvoirs et que le public s’y perde, puisqu’on est en pleine « mode HPI », avec les hauts potentiels intellectuels, etc. Charlie est, d’une certaine façon, ultrasensible.

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Est-ce que c’est un superpouvoir ?

Sans doute, mais ce n’est pas Wonder Woman. On ne voulait pas que ce soit trop marqué dans la série, même si ses dons vont se manifester crescendo. Après cet accident, au début du premier épisode, pendant lequel le traitement qu’elle suivait a été interrompu, Charlie redécouvre des sensations qu’elle avait oubliées. Par exemple, un odorat surdéveloppé. Mais comme plein de gens, sans qu’ils ne soient pour autant des Avengers. Quand Charlie hume une odeur de pot-au-feu au loin, je fais attention à ne pas le surjouer, genre « sniff, sniff » (elle renifle très fort plusieurs fois !, ndlr), sinon ce serait ridicule. C’était tout l’équilibre à trouver, dans le jeu.

Au début du premier épisode, Charlie est timide, timorée... Après l’accident, elle se métamorphose, devient dynamique, prend sans cesse des initiatives. Comment avez-vous fait pour doser ce changement de comportement ?

On ne va pas se mentir, cela vient beaucoup de la mise en scène. Mais, dans mon travail, on m’a demandé de faire quelque chose d’assez subtil et, surtout, de ne pas être dans la caricature. Charlie n’est pas une s...

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