Macron veut préparer Paris aux JO 2024 pour laisser “un héritage positif”

Le 18 juillet, une fusillade a éclaté devant un bar à chicha du XIe arrondissement de Paris, faisant un mort et quatre blessés. Ce type d’événement, “de plus en plus fréquent”, entache l’image de la capitale.

Qu’en serait-il si la sécurité de Paris n’était pas assurée lors des Jeux olympiques de 2024 ? La question devient pressante, juge La Vanguardia. “Le président Emmanuel Macron mesure toute la gravité du problème, et il a demandé au gouvernement de mettre en œuvre un plan spécial”, et, lundi 25 juillet, une “réunion de chantier” se tiendra avec les services de l’État concernés.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé au Parisien sa détermination à intensifier la lutte contre la délinquance. Un millier de policiers seront recrutés d’ici à cinq ans, dont 500 avant l’été 2024. Les effectifs de la police municipale seront aussi rehaussés, passant de 400 à 2 500 agents. La nomination à la préfecture de police de Paris de Laurent Nuñez – qui a géré la sécurité de la région de Marseille, “une ville traditionnellement gangrenée par le banditisme et le milieu” – entre dans cette logique.

Insécurité croissante

Aux yeux de La Vanguardia, Paris est connue pour son insécurité. “Des pickpockets peuvent être présents en station ou à bord des trains”, rappelle quotidiennement le métro parisien. “Par ailleurs, il y a des phénomènes spécifiques comme les vols de montres de luxe en pleine rue – un fléau évoqué par Darmanin – , les braquages de bijouteries et le problème endémique du trafic et de la consommation de crack.”

Pour le gouvernement, qui ne peut se permettre de réitérer le fiasco de la finale de la Ligue des champions, les principaux défis sont sans doute la logistique et la sécurité lors du défilé inaugural prévu le long de la Seine, avec des délégations traversant le fleuve en bateau et 600 000 spectateurs attendus sur les rives et les ponts.

“Si cet événement sportif est un succès, ce sera un héritage positif du président aux yeux de la France et du reste du monde. Dans le cas contraire, son image serait ternie.”

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