Macron sur TF1 et France 2 mercredi face à Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier à 13 heures

Emmanuel Macron, ici le 10 mars, va s’exprimer sur TF1 et France 2 le 22 mars 2023.
Emmanuel Macron, ici le 10 mars, va s’exprimer sur TF1 et France 2 le 22 mars 2023.

RETRAITES - Il va (enfin) s’exprimer. Après de longues semaines de silence presque total, Emmanuel Macron sera dans les JT de 13 heures sur TF1 et France 2, ce mercredi 22 mars, deux jours après l’adoption définitive de la réforme des retraites tant contestée, a annoncé le groupe TF1 ce mardi.

« Le président de la République répond aux questions de Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier depuis l’Élysée » et « en direct », précise TF1 dans un tweet. L’information a été confirmée par le château à l’AFP.

L’Elysée avait fait savoir qu’Emmanuel Macron s’exprimerait après la séquence sur les retraites, mais le doute planait sur la date, certains dans son entourage le poussant à intervenir rapidement et d’autres à temporiser jusqu’à la semaine prochaine.

Cet entretien interviendra donc après une journée de consultations de son camp. Élisabeth Borne, qui a échappé au renversement de son gouvernement à 9 voix près après une motion de censure transpartisane, sera reçue dès 9 heures ce mardi matin.

Emmanuel Macron doit ensuite déjeuner avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée et du Sénat, avant une réunion en soirée avec les parlementaires du camp présidentiel.

Grâce à la procédure décriée du 49.3, qui permet à un texte d’être adopté sans vote sauf si le gouvernement est censuré, la réforme - qui prévoit le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans - a été officiellement adoptée lundi au Parlement.

Les manifestations continuent en France

Mais cet épilogue parlementaire, qui s’est joué par un vote plus serré qu’attendu (avec notamment 19 députés LR sur 61 apportant leurs voix à la motion de censure transpartisane), n’a pas fait retomber la pression sur l’exécutif. Au contraire.

Élisabeth Borne « doit partir » ou le « président doit la démissionner », a lancé Marine Le Pen, plusieurs voix de gauche appelant aussi à sa démission. « Le combat continue », ont scandé tous les leaders de la coalition Nupes.

Ils comptent notamment sur des recours devant le Conseil constitutionnel et ont dégainé une demande de référendum d’initiative partagée (RIP), dont les Sages doivent examiner la recevabilité.

En attendant, Élisabeth Borne a annoncé lundi soir qu’elle allait « directement » saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il examine le texte « dans les meilleurs délais ». Les opposants à la réforme appellent à continuer aussi le combat dans la rue.

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