Macron revient par La Défense

Emmanuel Macron parle à des policiers lors de sa visite du centre commercial des Quatre Temps, à La Défense, le 25 novembre.

Le ministre de l'Economie a arpenté mercredi le marché de Noël et le centre commercial de la Défense, une cible que s'étaient fixé les tueurs du 13 novembre.

A observer la concentration de treillis, de gilets pare-balles, de casques ou de brassards de sécurité ce mercredi sur l’esplanade du quartier d'affaires de La Défense, le ministre attendu aurait pu être celui de l’Intérieur ou de la Défense. C’est pourtant celui de l’Economie, Emmanuel Macron, qui descend de sa voiture officielle et s’avance pour saluer les personnalités réunies devant le commissariat de police, dont le préfet des Hauts-de-Seine, Yann Jounot, l’adjoint du gouverneur militaire de Paris, le général Pierre Grégo, et le directeur territorial de la sécurité de proximité, Jean-Paul Pecquet.

Alors même que l’on frise l’erreur de casting, un essaim de cameras et photographes le guettent. Pour cause, en confirmant lundi soir l’existence d’un projet d’attentat suicide «dans un centre commercial de la Défense», le procureur de la République, François Molins, a fourni au ministre de l’Economie l’occasion de se raccrocher à une actualité qui depuis dix jours l’avait oublié. «Au lendemain des annonces du procureur, il était important pour moi d’être dans ce lieu», concède Macron. Difficile de lui reprocher cette initiative, s’agissant d’un quartier névralgique pour le pays, avec ses sièges sociaux en pagaille, ses 160 000 salariés, et son centre commercial des «Quatre temps», un des plus importants d’Europe.

Sur son domaine de compétences, Macron avait pourtant mercredi peu à dire. «Il est beaucoup trop tôt pour chiffrer l’impact économique des attentats», concède-t-il. Et ce, même si salles de spectacles, hôtellerie, et commerces de proximité ont accusé le coup. Si le ministre a un message à faire passer, c’est celui d’un nécessaire «retour à la normale». «Il faut envoyer un signal fort sur les mesures de sécurité, pour un retour à la normale économique», insiste-t-il. Un peu comme aux Quatre (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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