Macron aux Pays-Bas, Suisse, Chili, Elon Musk : les informations de la nuit

Macron interpellé par des manifestants lors d’une visite au Pays-Bas. Le président français a été rattrapé par les manifestations contre sa réforme des retraites mardi à La Haye, alors qu’il prenait la parole sur l’avenir de l’Europe devant des étudiants. “Où est la démocratie française ? ”, ont hurlé de jeunes protestataires, déroulant une banderole sur laquelle était écrit en anglais “Président de la violence et de l’hypocrisie”. “L’incident […] semblait être la continuation d’une tempête d’indignation bien plus importante que Macron a récemment déclenchée” en déclarant dans une interview que les Européens ne devaient pas être “suivistes” des États-Unis ou de la Chine sur la question de Taïwan, note Die Welt. “Les analystes politiques avaient espéré que Macron utiliserait le discours de La Haye pour dissiper tout malentendu, mais ce n’est pas le cas. Macron n’a pas été découragé par les fauteurs de troubles et la perspective d’une crise diplomatique avec les États-Unis”. Durant son discours d’une trentaine de minutes, le président français a plaidé pour une plus grande autonomie de l’Europe en matière économique. Il a insisté sur le nécessaire renforcement de la compétitivité de l’Europe, via des réformes, et de sa politique industrielle longtemps “taboue en Europe”.

La Chambre basse du Parlement helvétique rejette le plan de sauvetage du Crédit Suisse. Lors d’une session extraordinaire convoquée à Berne mardi, 102 parlementaires se sont prononcés contre la mesure orchestrée en mars par le gouvernement. Plus tôt dans journée, la Chambre haute du Parlement s’était, elle, prononcée en faveur du plan gouvernemental. C’est une “lourde défaite” pour la conseillère fédérale et cheffe des finances Karin Keller-Sutter, note Le Temps. “Mais elle peut se consoler dans la mesure où cette décision de la chambre basse n’a qu’une portée symbolique”. Les parlementaires ne peuvent pas remettre en question des fonds qui ont déjà été promis par la Confédération.

Le Chili passe à la semaine de 40 heures. Le Parlement chilien a largement adopté mardi une loi de réduction du temps de travail de 45 à 40 heures hebdomadaires, qui sera mise en œuvre progressivement au cours des cinq prochaines années. Le Chili rejoint ainsi l’Équateur et le Venezuela, seuls autres pays d’Amérique latine où la semaine de travail est de 40 heures. Elle est de 48 heures en Argentine, Bolivie, Colombie, Costa Rica, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay ou encore au Pérou. Et de 44 heures au Brésil. “Lors de la discussion du projet de loi, le gouvernement a cédé sur plusieurs points liés à la flexibilité de la main-d’œuvre”, précise El País. La nouvelle loi permettra notamment, “en accord avec les travailleurs, de mettre en place des équipes de quatre jours de travail (10 heures par jour) avec trois jours de congé”.

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