Macron favorable à la reconnaissance d’un État palestinien « à un moment utile »

Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz, le 28 mai 2024.  - Credit:Frederic Kern/Future Image/Cover Images/Sipa
Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz, le 28 mai 2024. - Credit:Frederic Kern/Future Image/Cover Images/Sipa

La question de la reconnaissance d'un État palestinien enflamme l'Assemblée et la campagne des européennes. Alors que le député LFI Sébastien Delogu a été exclu 15 jours de l'hémicycle après avoir brandi un drapeau palestinien, provoquant une suspension de séance, mardi, Emmanuel Macron s'est positionné sur la question. En Allemagne, le président a assuré qu'une reconnaissance n'était « pas un sujet tabou » mais qu'il y était favorable « à un moment utile ».

Emmanuel Macron a clarifié sa position à l'occasion d'une conférence de presse aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz. « Il n'y a pas de tabou pour la France et je suis totalement prêt à reconnaître un État palestinien mais […] j'ai toujours dit depuis le début que cette reconnaissance doit arriver à un moment utile. Je ne ferai pas une reconnaissance d'émotion », a assuré le locataire de l'Élysée. Qui s'est dit « bouleversé et choqué par ce que nous voyons aujourd'hui à Rafah ».

« Spectacle navrant » à l'Assemblée, selon Attal

En meeting pour soutenir Valérie Hayer dans les Hauts-de-Seine, le Premier ministre a, lui, jugé « absolument navrant » le spectacle dans l'hémicycle. « À l'Assemblée nationale, il n'y a que deux drapeaux derrière lesquels nous nous retrouvons tous : le drapeau de la République française et le drapeau de l'Union européenne », a lancé Attal.

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