Macron annonce qu'une loi sur le grand âge sera bâtie "dans les prochains mois"

Emmanuel Macron à Bracieux, dans un Ehpad, le 21 septembre 2020 - BFMTV / Capture d'écran
Emmanuel Macron à Bracieux, dans un Ehpad, le 21 septembre 2020 - BFMTV / Capture d'écran

Il ne s'agira pas, à en croire Emmanuel Macron, d'une loi faite de "grands principes", mais "une loi très concrète". Une loi censée construire un "nouvel édifice dont notre Nation a besoin" pour prendre en charge ses aînés. Ce mardi à Bracieux, dans le Loir-et-Cher, le chef de l'État a rendu visite à un Ehpad depuis lequel il a esquissé les contours du futur projet de loi gouvernemental sur l'autonomie et le grand âge.

"J'aurais l'occasion d'y revenir et de me ré-exprimer dans les prochaines semaines sur ce sujet avec plus de détails", a-t-il prévenu, laissant entendre que le texte serait prêt "dans les prochains mois".

"On va permettre à l'ensemble des professionnels, au fond, d'investir dans le grand âge. (...) Ça veut dire revaloriser des métiers, qui ne sont pas assez valorisés. Ça veut dire trouver les meilleures organisations. (...) Donner plus de liberté aux acteurs de terrain", a détaillé le président de la République.

"Décloisonnement" des professions

La première fois que ce projet de loi a été évoqué, c'était le 17 septembre 2018, lorsque le Premier ministre de l'époque, Édouard Philippe, a commandé un rapport sur la question du grand âge. Une concertation nationale a été ensuite conduite sous la houlette de la ministre des Solidarités et de la Santé d'alors, Agnès Buzyn, concertation qui s'est achevée en février 2019.

Nous sommes maintenant deux ans après le lancement des premières pistes. "Nous avons à collectivement réinventer notre réponse au grand âge", a affirmé ce mardi Emmanuel Macron, qui appelle au "décloisonnement" des professions concernées.

"C'est un travail de réorganisation et de réinvestissement, qui passe par de l'innovation d'organisation", a-t-il prévenu. "Nous redonnons une place à nos aînés pour vivre heureux dans la société. (...) Au maximum avec leur famille, aussi longtemps qu'ils le souhaitent et que les familles le souhaitent, en couple ou à domicile, et quand c'est nécessaire, (...) dans des établissements adaptés."

Le locataire de l'Elysée a confirmé que certains éléments de ce texte pourraient être inclus dans le projet de loi annuel de financement de la Sécurité sociale (le PLFSS 2021).

Article original publié sur BFMTV.com