Macron, accord céréalier, ONU, Gaza : les informations de la nuit

Macron pour une “tenue unique” à l’école. “L’idée fait l’objet de débats depuis longtemps” en France, rappelle la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Alors que l’interdiction de l’abaya est entrée en vigueur lundi, le chef de l’État, qui avait choisi de faire sa rentrée scolaire sur la chaîne du youtuber HugoDécrypte, a dit vouloir “examiner” l’idée d’un uniforme dans les écoles. Il s’est dit ouvert à “des expérimentations” avec une “tenue unique” comme “un jean, un tee-shirt et une veste”. Cette option “peut paraître un peu moins stricte d’un point de vue disciplinaire” tout en réglant le problème de la “laïcité” et “l’idée qu’on se fait de la décence”, a-t-il souligné. Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé qu’il préciserait “à l’automne” les modalités d’une “expérimentation” dans des établissements “volontaires”.

Rencontre Poutine-Erdogan : la Russie ne relancera l’accord céréalier que si ses demandes sont satisfaites. “L’espoir” que le président turc “puisse contribuer à relancer” les négociations “vitales autour de l’approvisionnement alimentaire mondial” s’est “évanoui”, estime Al-Jazeera. Après sa rencontre avec Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a déclaré lundi qu’il n’était prêt à “envisager la possibilité de ressusciter l’accord” céréalier permettant à l’Ukraine d’exporter librement, qu’à condition que les livraisons de produits agricoles russes à l’étranger ne soient plus entravées. “Aujourd’hui, nous avons reçu une nouvelle confirmation du fait que toutes les ’négociations’ avec Poutine sont trompeuses et inutiles… ”, a commenté Mikhaïlo Podoliak, un des principaux conseillers du président Zelensky. Le président russe a toutefois promis lundi de livrer gratuitement des céréales à six pays africains “dans les prochaines semaines”.

Des experts de l’ONU alertent sur le fléau en expansion des espèces invasives. “’Une menace mondiale majeure pour la nature, les économies, la sécurité alimentaire et la santé humaine’. Les scientifiques du panel de l’ONU sur la biodiversité [IPBES] n’y vont pas par quatre chemins”, note Le Soir. Dans leur rapport publié lundi, les experts estiment que les espèces exotiques envahissantes jouent un “rôle majeur” dans 60 % des extinctions d’espèces à travers le monde. Elles représentent un coût économique mondial de plus de 423 milliards de dollars par an, un montant qui quadruple tous les dix ans depuis 1970, selon les chercheurs. “Gérer les invasions biologiques est réaliste et atteignable”, note toutefois l’IPBES, qui liste trois lignes de défense : la prévention, l’éradication et le confinement. Encore faut-il s’y atteler. Pour l’instant, seuls 17 % des pays ont adopté des stratégies nationales pour s’attaquer au problème tandis que 45 % ne font rien, selon les scientifiques.

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