Macron à Nouméa, Nikki Haley, Taïwan et Tunisie : les informations de la nuit

Depuis Nouméa, Macron appelle à un “retour à la paix”. Emmanuel Macron est arrivé jeudi à Nouméa, pour une visite éclair destinée à “apaiser les tensions sur le territoire français du Pacifique, après plus d’une semaine d’émeutes qui ont fait six morts”, écrit The Guardian. À son arrivée à l’aéroport de Nouméa, le président français a assuré que sa “volonté” et celle de son gouvernement était “d’être aux côtés de la population, pour que le plus vite possible, ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité. C’est la priorité des priorités”. Selon son entourage, M. Macron “rencontrera jeudi des responsables et des élus locaux pour une journée d’échanges axée sur la politique et sur la reconstruction du territoire”, précise le titre britannique. “Les troubles ont été déclenchés par la colère des autochtones kanaks face aux changements constitutionnels soutenus par Paris, qui donneraient le droit de vote à des dizaines de milliers de résidents non autochtones”, résume le quotidien. “Les dirigeants locaux craignent que ce changement ne dilue le vote kanak et ne sape les efforts de longue date visant à garantir l’indépendance”.

États-Unis : Nikki Haley votera pour Donald Trump. L’ex-candidate républicaine à la Maison-Blanche, Nikki Haley, a déclaré mercredi qu’elle voterait pour son ex-rival Donald Trump à la présidentielle de novembre prochain. Mme Haley, qui a jeté l’éponge dans la course aux primaires en mars, n’avait pas ménagé le milliardaire durant sa campagne. Mais le président démocrate Joe “Biden est une catastrophe. Je voterai donc pour Trump”, a-t-elle confié au groupe de réflexion conservateur Hudson Institute. “En tant qu’électrice, ma priorité va à un président qui soutiendra nos alliés et demandera des comptes à nos ennemis, qui sécurisera la frontière” et qui “défendra le capitalisme et la liberté”, a-t-elle ajouté. L’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU “n’a cependant pas été jusqu’à appeler ses partisans à soutenir Trump”, remarque le Wall Street Journal.

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