"Quand même une part de vérité dans ce qu'il disait": Mélenchon revient sur la polémique "Dussopt assassin"
"En retrait, mais pas en retraite", comme il aime le dire, Jean-Luc Mélenchon est très actif ces derniers temps. Le contexte est brûlant: l'exécutif pousse pour une réforme des retraites largement rejetée par l'opinion, les syndicats, la gauche et l'extrême droite. Le leader de La France insoumise (LFI) veut prendre sa part.
Présent dans les rues de Montpellier ce jeudi lors de la mobilisation intersyndicale, le tribun a ensuite organisé un meeting dans la ville de l'Hérault. L'occasion d'afficher ses désaccords avec la stratégie parlementaire des formations de gauche, mais pas seulement.
"Une part de vérité"
Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur le cas d'Aurélien Saintoul. Le député insoumis s'est distingué ce lundi en qualifiant Olivier Dussopt d'"assassin" et d'"imposteur" lors d'une intervention concernant les personnes décédées après un accident du travail. Ces mots ont provoqué une vive indignation, y compris sur les bancs des socialistes, des écologistes et des communistes.
"D'accord Saintoul n'aurait pas dû parler comme ça, quelle misère", a ironisé Jean-Luc Mélenchon, estimant ensuite qu'il "y avait [...] une part de vérité dans ce qu'il disait". Les accidents du travail "arrivent "4 fois plus" souvent "quand vous bossez après 60 ans", a ainsi insisté le triple candidat à la présidentielle, alors que le gouvernement souhaite reporter l'âge légal de départ à 64 ans.
Ce lundi, Manuel Bompard a tenu des propos similaires à ceux du sexagénaire, dont il est très proche. Le coordinateur de La France insoumise a reconnu une "erreur" "sur la forme", tout en estimant que "sur le fond [son] collègue a dit quelque chose qui est juste", concernant les accidents du travail.