Dans le métavers, on s’envoie aussi en l’air

C’est une expérience pour le moins insolite que décrit Mashable. Explorer des espaces virtuels, équipé de son casque de réalité virtuelle (VR). Et tomber sur une “orgie publique de e-boys et de e-girls avec des parties génitales plus grandes que ce que permet la physique dans la vraie vie”.

Car, comme le rapporte le site d’information anglophone, les plateformes VR sont désormais investies par des horny gamers qui s’adonnent aux plaisirs de la chair par casques VR interposés.

Comment réalise-t-on de telles galipettes dans les espaces virtuels ? Grâce à un “système de pénétration dynamique”, qui permet à “un pénis virtuel d’entrer dans un vagin, un anus ou une bouche virtuels”, explique Mashable.

En le couplant à un mécanisme de détection de mouvements de tout le corps, il devient possible de goûter à du “sexe au réalisme impressionnant”.

Certains horny gamers atteignent l’orgasme à travers le “phantom touch”, une réaction déclenchée par le cerveau.

Certaines personnes peuvent atteindre l’orgasme grâce au “phantom touch”, rapporte “Mashable”. . PHOTO MICHELANGELO BUONARROTI/PEXELS
Certaines personnes peuvent atteindre l’orgasme grâce au “phantom touch”, rapporte “Mashable”. . PHOTO MICHELANGELO BUONARROTI/PEXELS

Les personnes sensibles à ce phantom touch ont l’impression de “sentir” les actions virtuelles, alors qu’il n’y a pas de contact physique, rapporte le média en ligne.

Que les personnes dépourvues de phantom touch se rassurent. Une utilisatrice nommée Kanna a créé des “outils” qui permettent de faire réagir des sex-toys dotés d’une connexion Bluetooth aux mouvements effectués dans des jeux en VR, rapporte Mashable.

Qu’est-ce qui pousse les personnes à s’envoyer en l’air dans le métavers plutôt que dans la vraie vie ? Pour beaucoup, c’est l’anxiété sociale, explique Mashable.

Il y a un aspect rassurant au sexe virtuel. Une anonyme témoigne dans le média en ligne : “Il n’y a aucun risque de tomber enceinte ou d’être blessée physiquement. Si une personne fait quelque chose qui ne nous plaît pas, on peut juste la bloquer.”

Les espaces virtuels permettent d’expérimenter sa sexualité sans la peur du jugement, “de soi-même ou de n’importe qui d’autre”, explique Karen Stewart, docteure en psychologie, à Mashable.

Karen Stewart, docteure en psychologie, explique dans “Mashable” qu’il n’y a pas de sentiments en jeu dans le sexe en réalité virtuelle. . PHOTO MEHAU KULYK/SCIENCE PHOTO LIBRARY/AFP
Karen Stewart, docteure en psychologie, explique dans “Mashable” qu’il n’y a pas de sentiments en jeu dans le sexe en réalité virtuelle. . PHOTO MEHAU KULYK/SCIENCE PHOTO LIBRARY/AFP

La VR constitue donc une safe place où essayer des pratiques “non correctes ou franchement non hygiéniques dans la vraie vie”, rapporte un autre anonyme au site d’information.

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