Une ménopause tardive protègerait le cerveau contre la démence

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 55 millions de personnes sont atteintes de démence à travers le monde et 10 millions de nouveaux cas sont recensés chaque année. La majorité de ces patients sont des femmes, qui sont malheureusement plus à risque de développer des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer. Pendant longtemps, les chercheurs pensaient que cette inégalité était due au rôle de certaines hormones propres aux femmes. Pourtant, une récente étude publiée dans The American Journal of Geriatric Psychiatry indique le contraire. En effet, selon les scientifiques, les femmes qui sont exposées plus longtemps aux œstrogènes au cours de leur vie, des premières règles jusqu’à la ménopause, ont moins de risque de démence.

Dans cette étude, des scientifiques de l’University College of London (UCL) ont analysé les données de plus de 270 000 participantes, à partir des ressources de la Biobank britannique. Les chercheurs se sont alors aperçus que les femmes ayant été exposées plus longtemps aux œstrogènes (entre 38 et 42 ans d’exposition) avaient 28 % de risque en moins de développer une forme de démence. Ainsi, plus une femme produisait longtemps cette hormone, plus le risque diminuait. Le risque baissait alors de 24 % pour les femmes qui atteignaient leur ménopause vers 50 ou 52 ans. À l’inverse, les femmes dont les premières règles apparaissaient tardivement, aux alentours de 15 ans, avaient un risque supérieur de 12 % de développer une forme de démence. (...)

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