Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

POLITIQUE - Tout le monde y passe, ou presque. Après l’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne, vendredi 20 mai, Jean-Luc Mélenchon a fustigé la plupart des ministres nommés par le président de la République, “une équipe qui n’est là que pour un mois”, si l’Union populaire, écologique et sociale (NUPES) parvient à remporter les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, le leader de la France insoumise a laconiquement critiqué “un gouvernement bien libéral”. “Ni audace ni renouvellement. Tout terne et gris. Le mandat Macron II commence sur la pointe des pieds. Mais dans un mois tout changera”, a-t-il affirmé.

“On y retrouve les principales figures de la maltraitance sociale et de l’irresponsabilité écologique du précédent gouvernement. Ce sera donc le pire, c’est-à-dire la continuité”, a poursuivi Jean-Luc Mélenchon qui n’y voit rien du “tournant écologique et social” promis en coulisse au cours des dernières semaines.

L’homme politique a tout de même salué une “audace”, celle de “la nomination d’un grand intellectuel” en la personne de Pap Ndiaye, qui devient ministre de l’Éducation nationale, principale surprise de ce premier gouvernement du quinquennat. Toutefois, le député sortant des Bouches-du-Rhône n’a pas manqué de rappeler d’anciennes déclarations de l’historien, notamment lors d’une interview au Monde en 2019. “Quant à Emmanuel Macron, au centre-droit, s’il lui arrive de s’exprimer avec éloquence, (...) on peine à discerner une politique ou un point de vue consistant”, avait alors taclé celui qui devient ministre aujourd’hui.

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