Mélenchon appelle à la "bifurcation écologique" sans "jouer sur la peur"

Jean-Luc Mélenchon à l'université d'été de la France insoumise ce dimanche. - BFMTV
Jean-Luc Mélenchon à l'université d'été de la France insoumise ce dimanche. - BFMTV

Depuis Valence ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon en a appelé à la "bifurcation écologique". Le candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2022 a décidé d'orienter la première partie de son discours donné aux universités d'été de La France insoumise sur la question écologique, après un été marqué en France par une succession de catastrophes naturelles.

"Partout dans le monde, la civilisation humaine est mise au défi de sa continuité", a-t-il déclaré lors de son discours de clôture de l'université d'été, en lien avec "la catastrophe climatique déclenchée avec le capitalisme, par les règles du capitalisme".

Un constat grave, qui nécessite un changement majeur de société. À la transition écologique, Jean-Luc Mélenchon préfère la "bifurcation écologique, afin de "stopper les causes qui contribuent" au réchauffement de la planète.

Quant à la sécheresse, qui a entraîné de nombreux feux de forêt cet été, comme en Gironde, elle ne pourrait être qu'un avant-goût des défis auxquels sera bientôt confronté l'humanité.

"Ce n'est pas la forêt qui brûle, c'est nous qui brûlons avec", a clamé le tribun insoumis.

Charge contre le nucléaire

Mais Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas que la nécessaire "bifurcation écologique" se fasse grâce au nucléaire, mode de production d'énergie massivement représentée en France. Sur le sujet, il a appelé le gouvernement à "cesser de mentir aux Français" concernant cette énergie qui n'est pas une "énergie stable".

Preuve en est, "29 réacteurs sur 58" sont actuellement arrêtés en France, une situation que pourrait aggraver la sécheresse et le réchauffement de la planète, car "on ne refroidit pas une centrale avec de l'eau chaude".

La sortie sur le nucléaire de Jean-Luc Mélenchon lui a permis d'évoquer la guerre en Ukraine, alors que les craintes grandissent concernant la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, actuellement occupée par les forces russes. Pour l'ancien député des Bouches-du-Rhône, "il faut déployer des casques bleus" dans le pays.

Article original publié sur BFMTV.com