Médium brésilien, Trump et Arabie Saoudite : les informations de la nuit

Brésil : le médium et prédateur sexuel João de Deus s’est rendu à la police. Le médium João de Deus (Jean de Dieu), figure de la haute société brésilienne et accusé d’agressions sexuelles par plus de 300 femmes, s’est rendu à la police dimanche, écrit l’édition brésilienne d’El País. João Teixeira de Faria, 76 ans, était sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis vendredi. Selon la presse, João de Deus avait retiré mercredi 8 millions d’euros de plusieurs comptes en banque, quelques heures après avoir clamé son innocence, faisant craindre aux autorités sa fuite du Brésil. Le scandale avait explosé après la diffusion d’une enquête de la chaîne TV Globo, qui avait recueilli les témoignages de plusieurs femmes expliquant avoir été forcées de se masturber ou de pratiquer des fellations lors de séances de “guérison spirituelle” dans le temple du médium à Abadiânia (État de Goiás).

Trump refusera d’être entendu par le procureur spécial Mueller. À la question de savoir si le président américain pourrait répondre favorablement à une convocation du procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’éventuelle collusion entre la Russie et l’équipe de campagne présidentielle de Donald Trump, son avocat, Rudy Giuliani, a été très clair sur la chaîne Fox News : “Il faudra d’abord me passer sur le corps.” Donald Trump a déjà répondu par écrit aux questions du procureur, mais l’hypothèse d’une rencontre en tête-à-tête avec M. Mueller fait depuis l’objet de spéculations. M. Giuliani est également revenu sur l’affaire du versement de 280 000 dollars à deux anciennes maîtresses supposées de M. Trump, et pour laquelle son ancien avocat, Michael Cohen, a été condamné. Ce versement, réalisé pour acheter le silence des deux femmes pendant la campagne, aurait influencé l’élection, selon les enquêteurs. M. Cohen a assuré avoir effectué les versements sur ordre de Donald Trump. M. Giuliani a affirmé que le président “n’était pas au courant” de ces versements et que M. Cohen était un “menteur pathologique”.

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