Élizabeth II sous surveillance, ses médecins « préoccupés » par son état de santé

Le palais de Buckingham Palace a publié un communiqué ce jeudi 8 septembre. Le prince Charles ainsi que son petit-fils William se rendent au chevet de la reine.

ROYAUME-UNI - Les médecins de la reine Élizabeth II « préoccupés » par son état de santé. Dans un communiqué publié ce jeudi 8 septembre, Buckingham Palace fait savoir qu’après une « nouvelle évaluation approfondie ce matin », les médecins de la souveraine âgée de 96 ans « sont préoccupés » par sa santé et ont « recommandé qu’elle reste sous surveillance médicale. »

Selon Buckingham Palace, « la reine continue à se sentir à l’aise et à Balmoral », son château situé en Écosse, où elle a reçu et nommé la nouvelle Première ministre Liz Truss ce mardi 6 septembre. Des images diffusées par le palais ont montré la souveraine souriante et s’appuyant sur une canne, serrant la main de la nouvelle dirigeante.

« Tout le pays sera préoccupé par les nouvelles de Buckingham de ce midi », a d’ailleurs tweeté la cheffe du gouvernement. « Mes pensées et celles de tous les habitants du Royaume-Uni sont avec sa Majesté la reine et sa famille. »

Charles et William à son chevet

Sa famille a été informée de son état de santé, a rapporté l’agence Press Association. Si son héritier Charles, 73 ans, est déjà sur place avec sa femme Camilla. Son petit-fils William se rend également à Balmoral, tout comme la princesse Anne. Andrew York et Edward de Wessex, respectivement troisième et quatrième enfants d’Élizabeth II sont aussi en route vers l’Écosse, annonce la presse britannique.

Même Harry et Meghan, dont les relations avec la couronne ne sont pas au beau fixe, ont pris la route pour rejoindre le château de Balmoral en Écosse.

Depuis une nuit à l’hôpital il y a près d’un an pour des examens jamais précisés, la reine, à la santé déclinante, se montre de plus en plus rarement. Mercredi soir, le palais avait annoncé que la reine avait reporté une réunion en ligne, ses médecins lui ayant conseillé de se reposer.

Cette annonce du déclin de la santé de la reine n’a pas été prise à la légère outre-Manche. Selon Robert Hardman, auteur et spécialiste de la famille royale, « le Palais ne publie pas de bulletins sur la santé de la reine à moins que ce ne soit significatif ».

Du côté de la Chambre des communes, l’émotion était palpable ce jeudi. « Je sais que je parle au nom de toute la Chambre lorsque je dis que nous envoyons nos meilleurs vœux à Sa Majesté la reine et qu’elle et la famille royale sont dans nos pensées et nos prières en ce moment », a ainsi déclaré Sir Lindsay Hoyle, président de la Chambre des communes, interrompant durant quelques minutes la prise de parole du chef du SNP (Parti national écossais) Ian Blackford, lors d’un débat sur l’énergie.

Des prières pour la reine partagées par l’Archevêque de Cantorbéry, chef de l’Église d’Angleterre, qui a lui aussi adressé un message de soutien pour la monarque. « Mes prières, et les prières des gens à travers l’Église d’Angleterre et la nation, sont avec Sa Majesté la reine aujourd’hui. Que la présence de Dieu fortifie et réconforte Sa Majesté, sa famille et ceux qui prennent soin d’elle à Balmoral ».

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