Mère, grand-mère, jumeaux… des cellules des autres vivent en nous, révèle un livre-enquête sur le microchimérisme

Elles sont dans notre sang, dans nos organes, du cerveau jusqu'aux ovaires, en passant par la peau. Ces cellules ne nous appartiennent pas, c'est-à-dire qu'elles ne correspondent pas à notre ADN, et pourtant, on en retrouve un peu partout dans le corps humain, à une dose infinitésimale. Elles nous viennent de notre mère, qui nous a transmis son patrimoine génétique à travers le placenta, mais aussi d'un jumeau, né ou évanescent, ou encore d'une potentielle greffe d'organe, d'une transfusion sanguine... C'est ce qui s'appelle le microchimérisme.

Ces cellules appelées "chimériques" - en référence à la créature mythologique à la tête de lion, au corps de chèvre à la queue de serpent - sont nomades, elles voyagent d'un être humain à l'autre, et remplacent même parfois certaines des cellules souches qui lui sont propres. Ces corps étrangers ne sont pas rejetés par l'organisme, et ne font même qu'un avec lui, si bien qu'ils pourraient lui apporter des solutions anti-inflammatoires. Cependant, il arrive qu'au contraire ces gènes migrants contribuent à la survenue de cancer et de maladies auto-immunes. En réalité, la science patauge encore, et quelques rares études de scientifiques passionnés par ce sujet, encore injustement méconnu, tentent de défricher le terrain, malgré le manque de financement.

Le livre-enquête de Lise Barnéoud, Les cellules buissonnières, paru le 21 septembre aux éditions Premier Parallèle, retrace les avancées de ces recherches avant-gardistes qui bouleversent (...)

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