La mère de Coline Berry, Catherine Hiegel, dénonce avoir été victime de violences conjugales

L'actrice française Catherine Hiegel a dénoncé avoir été victime de violences conjugales.
David Lefranc / Lefranc David L'actrice française Catherine Hiegel a dénoncé avoir été victime de violences conjugales.

VIOLENCES CONJUGALES - Les mots n’ont pas besoin d’être prononcés à voix haute pour marquer. Catherine Hiegel, la mère de Coline Berry, a dénoncé dans le cadre d’une campagne photo pour l’exposition « Après les violences », les violences conjugales dont elle a elle-même été victime. L’ex-compagne de Richard Berry évoque des coups répétés, et ce aussi alors qu’elle était enceinte.

L’action « Après les violences » a publié une série de photos sur Instagram le jeudi 23 mai. Sur l’une d’entre elles, on peut voir Catherine Hiegel, le visage fermé tenant un bloc de papier dans ses mains. Sur la feuille blanche, le récit de l’horreur qu’elle a traversée. « Il cogne ma tête contre le lavabo, recousue à l’arcade ; plusieurs gifles, bien sûr. La dernière enceinte de sept mois, m’explose le tympan, Coline se retourne dans mon ventre. Condamnée à une césarienne. J’ai pas porté plainte, je l’ai quitté. »

La série de clichés capturés par le photographe Mark Melki met en scène d’autres personnalités comme Nagui, Anissa Bonnefont, Bruno Solo ou Judith Chemla, qui toutes posent au nom d’une victime, comme c’est précisé sur l’image. Nagui témoigne ainsi au nom « de M et G ».

Catherine Hiegel, elle, témoigne en son propre nom, comme d’autres personnes participant au projet photographique telles que l’autrice Morgane Seliman. Catherine Hiegel ne nomme pas son agresseur, mais précise dans ce court texte qu’elle était enceinte de sa fille Coline née en 1976, de sa relation avec l’acteur Richard Berry.

Des coups déjà évoqués par Coline Berry ou encore Marilou Berry, sa cousine, dans les colonnes de Paris Match, ainsi que le rappelle Femme Actuelle.

Coline Berry avait pris la parole dans les colonnes du Monde en février 2021, en avançant avoir été victime de violences sexuelles et d’inceste alors qu’elle était mineure, âgée d’environ 8 ans. Le quotidien du soir écrivait alors : « Coups que Richard Berry, interrogé par Le Monde, reconnaît ».

L’enquête visant Richard Berry avait été classée sans suite en août 2022, les faits dénoncés étant prescrits. Coline Berry avait cependant été condamnée pour diffamation envers son ex-belle-mère Jeane Manson, avant d’être finalement relaxée en décembre 2023.

Les photos de l’action #APRÈSLESVIOLENCES seront exposées du 24 au 30 juin au 61-3 rue de l’Oise dans le 19e arrondissement de à Paris.

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