Le mégaprojet saoudien Neom courtise les investisseurs chinois et revoit ses ambitions à la baisse

Une cité futuriste en plein désert : l'Arabie saoudite continue de travailler sur le projet pharaonique Neom, porté par le prince héritier Mohammed ben Salman. Mais l'argent du pétrole n'est pas infini et les promoteurs du projet cherchent des investisseurs à l'étranger, notamment en Chine.

Neom est un projet fou de l'Arabie saoudite : une cité flottante sur la mer Rouge, un lac artificiel et des stations de ski dans les montagnes du Hedjaz, des tunnels permettant de traverser les montagnes du désert et un aéroport avec une capacité de 100 millions de passagers par an. Et puis The Line, une mégapole futuriste aux deux façades en miroir, en ligne droite sur 170 km. Objectif : 1 million d'habitants en 2030, 9 millions en 2045.

Les travaux ont bel et bien commencé dans le désert, mais on est très loin encore des rêves du puissant prince héritier saoudien. Pour l'instant, le projet existe surtout sous forme de projection numérique.

Pour financer ce projet à 500 milliards de dollars, ses promoteurs partent à la rencontre des investisseurs, l'AFP parle ainsi d'une tournée passée par Pékin, Shanghai et qui vient de s'achever à Hong Kong.

Et certains ont remarqué que les chiffres donnés aux potentiels investisseurs chinois étaient soudainement beaucoup plus modestes. En 2030, The Line ne s'étendrait plus sur 170 km, mais sur 2,4 km. La mégapole ne serait pas non plus en mesure d'accueillir un million d'habitants, mais trois fois moins. Neom n'a pas commenté.


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