Les Lyonnaises à nouveau sur le toit de l'Europe

Les Lyonnaises ont vengé les Parisiens en remportant la finale de la Ligue des champions féminine, dimanche, face à Wolfsburg (3-1).

Insatiables et inoxydables, les Lyonnaises ont enrichi leur incroyable palmarès d'une septième étoile en Ligue des champions, la cinquième de suite en croquant les Louves de Wolfsburg (3-1) dimanche en finale à Saint-Sébastien.

Les indétrônables reines d'Europe n'ont pas pu communier avec leurs supporters, dans le huis clos du stade Anoeta, mais cela ne les a pas empêchées de hurler leur joie au coup de sifflet final, titulaires et remplaçantes s'enlaçant avec émotion sur la pelouse.

Il était alors difficile de distinguer les larmes des gouttes de pluie tombées du ciel basque, mais les sourires des Lyonnaises étaient aussi larges que leur domination, nette.

L'absence majeure d'Ada Hegerberg, héroïne de la dernière finale avec un triplé express contre Barcelone (4-1), n'a pas grippé la machine à gagner lyonnaise. Sans la Ballon d'Or 2018, forfait au "Final 8", la lumière est venue d'Eugénie Le Sommer (25e), Saki Kumagai (44e) et la recrue Sara Björk Gunnarsdottir (88e), venue cet été de... Wolfsburg.

Si les premiers titres de 2011 et 2012 sont loin d'être anecdotiques, l'histoire retiendra plus sûrement l'impensable quintuplé de la capitaine Wendie Renard et ses lieutenantes Sarah Bouhaddi et Le Sommer, le trio de tous les sacres.

Un règne sans partage

Ce règne sans partage n'a bien sûr aucun équivalent dans le football féminin, où l'OL doit repousser une concurrence toujours plus motivée à l'idée de le faire chuter. Et la comparaison avec le Real Madrid d'Alfredo Di Stefano, vainqueur des cinq premières C1 (1956-1960), ne dit rien du mérite des Lyonnaises.

"Avant de parler de l'histoire, il faut d'abord jouer", avait d'ailleurs mis en garde Renard, bien consciente qu'une pointe de suffisance face aux Allemandes(...)


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