Pour les lycées, Valérie Pécresse fait chauffer la carte grise

Valérie Pécresse, le 11 mai 2015 aux Pavillons-sous-Bois, près de Paris.

La tête de liste LR-UDI aux régionales en Ile-de-France a annoncé mercredi qu'elle allait «vendre» des plaques d'immatriculation pour offrir le code de la route à des lycéens.

A ce moment-là, ses yeux se sont allumés. Valérie Pécresse, candidate à la présidence de la région Ile-de-France, était en train de détailler devant la presse, mercedi, son projet pour les lycées quand tout d’un coup, elle a lâché une trouvaille : «Nous allons demander au gouvernement la possibilité de vendre les plaques d’immatriculation !» Les journalistes ont affiché des mines ébahies et dit : «Pardon ?»

Le sujet tournait autour de l’idée d’offrir, à titre expérimental, le code de route à certains lycéens, dont «les plus déscolarisés». «Ségolène Royal a voulu le faire en Poitou-Charentes mais ça a raté car ce n’était pas financé», dit Valérie Pécresse. Mais puisque les régions collectent le produit de la taxe sur les cartes grises, «nous pouvons gérer cette ressource comme nous voulons et nous allons vendre des plaques». Là où vous choisissez déjà d’apposer le logo de la région de votre cœur, au bout de la plaque, vous pourrez mettre vos initiales, votre marque, n’importe quoi... «Il y a un vrai marché», estime Valérie Pécresse. Qui ajoute : «Pour moi, le président de la région n’est pas un fonctionnaire : c’est un chef d’entreprise. Donc nous ferons une étude de marché.»

«Budget d'autonomie» pour les lycées

A part ça, lors de cette présentation, il était question de lycées. La semaine précédente, la patronne de l’opposition régionale avait détaillé «l’abandon des lycées» par la gauche. Avec une rafale de chiffres, à laquelle l’exécutif régional avait répliqué par une autre salve. «Vous avez bien compris que nous sommes dans un passage au crible de tous les gaspillages de la région», a dit la candidate aux journalistes. On a compris. On sait aussi qu’en face, on prépare les munitions pour les contre-attaques. On n’en a pas fini avec les calculs.

Pour les lycées, Valérie Pécresse (...)

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