Lycée Toulouse-Lautrec (TF1) - Valérie Karsenti : "On retrouve Mame Lespic complètement dévastée..."

La première saison a été suivie, en moyenne, par plus de 4 millions de personnes. Ces bonnes audiences vous ont-elles surprise ?

Valérie Karsenti : Oui, très agréablement. En fait, ça a été un petit choc. J’avais découvert les deux premiers épisodes au Festival de la fiction TV de La Rochelle (Lycée Toulouse-Lautrec y a reçu le prix de la Meilleure série de 52 min, en 2022, ndlr) avec un public. On entendait les gens se moucher quand ils étaient émus, rire aussi et, à la fin, quand ils ont applaudi, debout, je me suis dit : « Waouh ! Tiens, il y a peut-être quelque chose qui se passe… » Quand on est attaché à un projet et qu’en plus, il parle aux gens, c’est très fort.

Dès le début du projet, vous aviez donné votre accord, sur la foi de la lecture d’une simple page du synopsis de la série…

Oui, par chance. J’avais senti dès la lettre d’intention un projet sincère et engagé (la créatrice de la série, Fanny Riedberger, a elle-même fait une partie de sa scolarité au lycée Toulouse-Lautrec).

À lire également

Chine Thybaud (Lycée Toulouse-Lautrec) : "Au départ, la production m’avait contactée pour jouer le rôle de..."

Dans quel état d’esprit se trouve madame Lespic quand démarre cette deuxième saison ?

Là, elle est perdue, dépressive et dans une solitude intérieure totale. Lors de la saison 1, on la découvrait dans sa fonction de proviseure adjointe du lycée. C’est une femme qui a des valeurs, très droite, et pour qui les règles sont essentielles. Elle tient la « baraque » à bout de bras, et traite ces enfants handicapés comme s’ils ne l’étaient pas. À la fin de la première saison, à la faveur d’un voyage scolaire au Maroc, elle s’était un peu détendue, adoucie. Le regard des élèves sur elle avait changé. Et surtout, l’un des personnages de la saison, Charlie (Juliette Halloy) décédait d’une tumeur au cerveau. Ce deuil avait bouleversé Françoise Lespic. Quand on la retrouve au début de la saison 2, elle est complètement dévastée. Et pour cause, sa propre fille est morte d’un cancer.

Savez-vous si Fanny Riedberger s’est inspirée de la réalité pour écrire ce personnage ?

Non, il faud...

Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi