Lycée Averroès : la justice rejette un recours pour maintenir le contrat avec l’État

La justice a rejeté la demande du lycée Averroès de suspendre une décision du préfet du Nord mettant fin aux subventions publiques.  - Credit:FRANCOIS GREUEZ/SIPA / SIPA / FRANCOIS GREUEZ/SIPA
La justice a rejeté la demande du lycée Averroès de suspendre une décision du préfet du Nord mettant fin aux subventions publiques. - Credit:FRANCOIS GREUEZ/SIPA / SIPA / FRANCOIS GREUEZ/SIPA

La justice a tranché. Ce lundi 12 février, le tribunal administratif de Lille a rejeté en référé la demande du lycée Averroès de suspendre la décision du préfet du Nord mettant fin aux subventions publiques à compter de la rentrée 2024, selon un communiqué du tribunal. « Il n'y a pas lieu de maintenir le contrat d'association liant le lycée Averroès à l'État jusqu'à ce que la décision de résiliation de ce contrat […] soit examinée par les juges du fond », estime l'instance dans un communiqué.

Dans la foulée, l'avocat de l'établissement a annoncé qu'il allait saisir le Conseil d'État contre cette décision. « Il s'agit d'une décision inacceptable qui balaie sans y répondre nos arguments pour adopter ceux de la préfecture », s'est insurgé le conseil, Paul Jablonski, qui espère « obtenir une décision favorable dans les meilleurs délais ».

Le lycée Averroès, avec ses quelque 400 élèves sous contrat, avait pourtant, jusqu'à il y a peu, très bonne réputation. C'est l'un des deux seuls lycées privés musulmans sous contrat en France (avec le lycée Al Kindi, près de Lyon). Mais également, selon les résultats obtenus au baccalauréat, l'un des meilleurs de toute la région Hauts-de-France.

Manque de transparence

Mais c'est en novembre dernier que son destin s'est obscurci. Le 27, une commission consultative s'était déclarée favorable à une résiliation du contrat d'association avec l'État, répondant à une demande du préfet du Nord de l'époque, Georges-François Leclerc. Ce c [...] Lire la suite