“Lupin” de retour sur Netflix, Omar Sy est plus que jamais le clou du spectacle

“Une chose est sûre, Lupin est devenu un héros populaire”, déclare The Guardian à propos d’Assane Diop, le héros incarné par Omar Sy. Dans la série Netflix Lupin, revenue pour une troisième partie jeudi 5 octobre, “son charme lui permet de convaincre tous ceux qu’il rencontre que le crime est une construction sociale insidieuse qui sert surtout les intérêts cyniques des super-riches.”

Après la première saison de 2021, rappelle Le Temps, “son public nombreux avait laissé Assane Diop pourchassé, mais en paix, après avoir réglé les séquelles de l’assassinat de son père et obtenu vengeance de l’affreux Pellegrini”. Il fallait donc trouver une nouvelle motivation pour le personnage s’inspirant du héros de Maurice Leblanc. “La remise en route commence par une tentative de vol d’une pierre d’une folle valeur, une forme de revanche puisque Assane avait échoué la première fois”, résume le quotidien suisse. Renouer avec sa femme, Claire (Ludivine Sagnier), et son fils, Raoul (Etan Simon), est un autre défi.

Cambriolages et coups de théâtre jubilatoires

Le créateur britannique de la série, George Kay, parvient une nouvelle fois à tenir le public en haleine, souligne le journal de Londres. Si bien qu’il serait criminel de divulgâcher un scénario comprenant “le genre de rebondissements haletants qui engendrent forcément un visionnage intégral de la saison jusqu’à l’aube. Même si Diop a toujours plusieurs longueurs d’avance sur les autorités, il ne se repose pas sur ses lauriers.”

Néanmoins, outre-Atlantique, Rolling Stone est un peu moins convaincu par ce nouveau volet, “dont une bonne partie a des airs de redite des cinq premiers épisodes, en beaucoup moins captivant”.

Mais plus que le plaisir de voir des casses savamment orchestrés, le consensus des critiques tient à ce qu’Omar Sy est plus que jamais le clou du spectacle. Son charisme permet de fermer les yeux sur toute invraisemblance, tout comme Assane Diop parvient à duper ses cibles par son panache. “Pas évident en seulement sept épisodes de développer une intrigue psychologique intense où un homme noir se retrouve aux prises avec un traumatisme intergénérationnel qui menace d’engloutir la vie de son propre fils”, salue le Guardian. “Mais les budgets de Netflix ont également été revus à la hausse pour offrir au génial Omar Sy des scènes d’action époustouflantes. Ce qui pose la question : le prochain James Bond sera-t-il noir et français ?”

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :