L'Union européenne et la France annoncent une aide humanitaire pour la RDC

Le président français est à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) ce samedi, pour la dernière étape de sa tournée africaine.

Interrogé sur le conflit dans l'est du pays, Emmanuel Macron n'a pas clairement condamné le Rwanda, comme le lui demandaient les Congolais, mais a lancé des mises en garde, y compris à Kigali.

La RDC "ne doit pas être un butin de guerre, le pillage à ciel ouvert (du pays) doit cesser. Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre!", a-t-il insisté lors de la conférence de presse avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi.

Le pillage à ciel ouvert de la République démocratique du Congo doit cesser. Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre

La RDC accuse le Rwanda de soutenir le groupe armé M23. Les rebelles se sont emparés de vastes territoires de la province du Nord-Kivu, région riche en minerais. Même si Kigali prétend ne pas soutenir le M23, des experts de l'ONU le confirment.

Un pont aérien vers Goma

L'Union européenne a par ailleurs annoncé la mise en place d'un pont aérien vers Goma pour aider les populations de l'est de la RDC, en proie aux groupes armés. La France y participera activement.

Le pont aérien "permettra d'acheminer une aide humanitaire sous forme de produits médicaux et alimentaires ainsi qu'une série d'autres produits d'urgence, en collaboration avec l'Unicef et d'autres partenaires humanitaires", a indiqué la Commission européenne.

Bruxelles prévoit le déblocage d'une aide de 47 millions d'euros afin de couvrir les besoins immédiats des populations locales en nourriture, soins de santé et installations sanitaires.