Nicolas Sarkozy : «La seule réalité électorale, c'est le FNPS»

Luc Chatel, Laurent Wauquiez, Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Pierre Raffarin, samedi 7 février au conseil national de l'UMP.

Le leader de l'UMP estime que voter FN au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second.

Nicolas Sarkozy se refuse à tout «pronostic» pour les élections départementales des 22 et 29 mars et met en garde contre le «FNPS» en estimant que «voter FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second», dans un entretien à paraître lundi dans Le Figaro.

«Pour les départementales, je ne ferai aucun pronostic, car je ne suis pas commentateur de la vie politique. Je dis simplement à ceux qui ont voté Front national dans le Doubs : voter Front national a conduit à l’élection d’un député socialiste de plus», déclare l’ancien président de la République.

«Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second. C’est le FNPS ! Voter pour l’UMP n’a jamais en revanche fait gagner la gauche. Voter FN, si. La seule réalité électorale, c’est le FNPS», affirme le président de l’UMP alors que la présidente du FN, Marine Le Pen, emploie très souvent l’expression «UMPS» pour renvoyer dos à dos UMP et PS.

Nicolas Sarkozy lance un appel à «tous ceux qui sont ulcérés par le comportement et la politique de M. Hollande, par ses impôts et ses mensonges» : «vous avez le pouvoir d’adresser un carton rouge en votant contre le pouvoir socialiste. C’est le moment de le faire !»

L'UMP rebaptisée

Nicolas Sarkozy a par ailleurs réaffirmé son intention de transformer «au printemps» l’UMP en «un nouveau parti», auquel on donnera «un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle». «Il y aura un nouveau parti, au printemps. On lui donnera un nouveau nom, qui ne sera pas un sigle. Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l’alternance, et notamment au centre», déclare le président de l’UMP.

«Quand je dis le centre, je parle du vrai centre droit, donc ceux qui sont clairement dans l’opposition», précise celui qui ne veut pas entendre parler d’une quelconque alliance avec le MoDem de François Bayrou, (...)

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