L'ultimatum de Londres à l'UE : «Nous avons été très pragmatiques, il est temps de voir la réciproque»

Le ministre britannique du Brexit Dominic Raab lors d'une conférence de presse à Bruxelles, le 26 juillet 2018

Dans un entretien à plusieurs journaux européens, dont «Libération», Dominic Raab, le ministre britannique au Brexit, se veut confiant dans la conclusion d'un accord de sortie de l'Union européenne d'ici novembre, mais il estime que c'est désormais à elle de faire preuve de souplesse.

A six mois de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, prévue le 29 mars 2019, les conditions du divorce ne sont toujours pas réglées. Les négociations bloquent notamment sur la situation de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord. Post-Brexit, cette frontière sera la seule terrestre entre l’UE et le Royaume-Uni. Le sommet informel européen de Salzburg de mercredi et jeudi devrait aborder, mais probablement pas encore régler, le problème. Dominic Raab, ,inistre britannique en charge du Brexit depuis le mois de juillet et la démission de David Davis, reste «foncièrement optimiste» sur la perspective d’un accord final «positif pour le Royaume-Uni et l’UE». Mais il estime que c’est désormais aux Européens de faire preuve de compromis et «de nous rejoindre à la moitié du chemin». Il a reçu longuement lundi à Londres les correspondants étrangers de quelques journaux européens, dont Libération.

C’est la première fois que vous vous exprimez directement dans la presse européenne. Avez-vous un message à transmettre ?

Mon message est le suivant : nous sommes de vieux amis et nous voulons un nouveau partenariat. Le Brexit est difficile mais nous devons aller au-delà des problèmes de la séparation. Et parler de ce que nous avons en commun. Du commerce à la sécurité en passant par les jeunes pour qu’ils profitent des avantages des opportunités d’éducation au Royaume-Uni et sur le reste du continent. Parler des richesses culturelles des deux côtés. Le moyen d’y arriver est de faire preuve d’ambition et de pragmatisme.

Dans nos propositions, présentées dans un white paper en juillet à Chequers [la résidence de campagne des Premiers ministres britanniques, (...)

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