Ludovic Morlot, une baguette française à Seattle

Seattle Symphony Concert

L'actualité choisie de la grande musique traitée en de petites formes. Cette semaine, rencontre avec le chef lyonnais exilé aux Etats-Unis.

Et si, cette semaine, les petites formes étaient les questions d’une grande interview du jeune chef français Ludovic Morlot, qui fait des ravages loin à l’Ouest et loin à l’Est, presque aux antipodes : à Seattle ?

Mais il serait assez pisse-froid de ne pas célébrer l’ouverture de l’expo Beethoven à la Philharmonie de Paris : faisons donc un détour par Garnier pour la 7e symphonie du sourdingue de Bonn dirigée par Philippe Jordan.

Et proposons la chronique radio de la semaine dans la matinale de Saskia De Ville sur France Musique.

L’interview : Ludovic Morlot (1/3)

Ludovic Morlot et le Seattle Symphony, pendant l’exécution d’une œuvre de Charles Ives. (Photo Brandon Patoc)

Il pleut à l’extérieur, mais le temps parisien, Ludovic Morlot s’en fiche. Il est arrivé la veille des Etats-Unis, il repart le lendemain aux Pays-Bas. La planète est une ville dont les mégapoles sont des quartiers qu’il arpente sans cesse : Morlot est chef d’orchestre. Né à Lyon en 1973, le garçon a commencé par jouer du violon avant de se tourner vers la direction avec des professeurs comme Bernard Haitink ou Sir Colin Davis. Morlot est aujourd’hui le directeur musical du Seattle Symphony. Il est notamment passé par la Monnaie de Bruxelles, où il avait été nommé directeur musical en 2011 et dont il est reparti en décembre 2014, à mi-mandat, pour mésentente avec l’orchestre. Il est depuis 2010 maître du Benaroya Hall de Seattle, où il a patiemment enregistré avec l’orchestre une presque intégrale des œuvres orchestrales de Dutilleux, proposée ce mois-ci en un coffret de trois disques avec des solistes comme Xavier Philips (qui fait des merveilles dans ce panthéon de la musique moderne qu’est le concerto pour violoncelle Tout un monde lointain) ou Augustin Hadelich (pour le distingué Arbre des songes, récipiendaire d’un Grammy Awards cette année). Légèrement (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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