Luc Besson : « La justice a recueilli des dizaines de preuves de mon innocence »

En mai 2018, une comédienne dépose plainte pour viol contre Luc Besson. En juin dernier, la Cour de cassation rejette l’ultime pourvoi de la plaignante, mettant ainsi un terme à la procédure. Entre ces deux dates, la justice a fait son travail en dépit d’accusations farfelues fleurissant sur les réseaux sociaux.

Bien que présumé innocent, Besson a été traîné dans la boue par certains tandis que d’autres – Paris Match ne s’exonère pas de toute responsabilité – relayaient complaisamment une version univoque de l’affaire. Pour revenir une dernière fois sur sa longue ­saison en enfer, il nous a accordé un entretien vérité et passe du rire – sa joie de retrouver enfin la caméra – aux larmes à l’évocation de la trahison qu’il a fait subir à sa famille.

Paris Match. Depuis “Le grand bleu”, on connaît votre tropisme pour les animaux. Comment vous est venue l’idée de “DogMan”, l’histoire de Douglas, un enfant abandonné, enfermé dans une cage avec des chiens ?
Luc Besson.
Le film est né de la lecture de trois articles parus en France, aux États-Unis et en Roumanie. Des histoires ­horribles, qui m’ont interpellé en tant que père : ­comment est-ce possible de faire subir cela à son enfant ? Ensuite je me suis demandé : l’enfant devient-il un adulte sans histoires ou reste-t-il différent ? Comment grandit-on quand on n’a pas de racines ?

Préférez-vous la compagnie des animaux à celle des hommes ?
[Il sourit.] Je ne crois pas. Mais le film s’inter­roge sur les qualités de certains an...


Lire la suite sur ParisMatch