Louis de Funès : 10 choses que nous apprend sa grande expo

C’est un hommage sans précédent : pour la toute première fois de son histoire, la cinémathèque française consacre sa grande exposition à un acteur. Qui plus est un acteur de comédie ! Au gré de cette visite à ne pas rater, Louis de Funès se dévoile pour le plus grand plaisir de ses innombrables fans qui découvriront ici ses obsessions, ses passions, ses caprices, son héritage… Petit avant-goût pour vous mettre l’eau à la bouche.

Cinémathèque Française
Cinémathèque Française

Il ne grimaçait pas

Il ne supportait pas que ses célèbres mimiques soient qualifiées de grimaces. Il préférait le mot « expressions » !

Il avait un objet fétiche

Durant toute sa vie, ce génie de l’humour couchait ses idées de gags, de répliques ou de scénarios dans des petits carnets noirs qui ne le quittaient jamais. L’exposition en présente de multiples exemplaires.

Il avait des principes

L’acteur ne rechignait pas à jouer des personnages détestables, colériques, avares mais hors de question d’incarner un mari infidèle : il s’y est toujours refusé !

Il était super green

Acteur passionné, la star comique était un amoureux de la terre … et un grand défenseur de l’environnement. Dans les années 70, il cultivait en bio, sans pesticides, dans son château de Clermont, et militait pour une agriculture propre dès qu’il en avait l’opportunité.

Il a côtoyé Lucky Luke

Le succès de Louis de Funès dépassait les frontières du cinéma : il fut l’une des rares personnalités dessinées dans un album de Lucky Luke. C’était dans Le bandit manchot en 1981.

Cinémathèque Française
Cinémathèque Française

Il avait l’oreille musicale

Avant d’être acteur, le comédien était pianiste de jazz dans des bars. Ce goût de la musique le poursuivit jusque dans ses films : nombre d’entre eux contiennent des scènes dans lesquelles il danse, Le grand restaurant ou l’inoubliable Rabbi Jacob par exemple.

Il a eu deux grands rêves

Roi des mimiques et de la gestuelle, Louis de Funès rêvait de jouer dans un film muet… ou d’incarner Astérix dans une adaptation de la bande dessinée. Il est malheureusement décédé avant d’avoir pu concrétiser ces envies.

Il s’est inspiré d’un proche

Louis de Funès l’a toujours affirmé : sa maman a toujours été son modèle pour incarner ses personnages caractériels.

Il avait un caprice d’acteur

Fier de son regard, Louis de Funès tenait à ce que le bleu de ses yeux soit intensifié à l’écran. Un véritable casse-tête pour le chef op, notamment sur le tournage du Tatoué où il fallait en parallèle atténuer la couperose de Jean Gabin.

Il voulait imiter Spielberg

Quand il tourne Le gendarme et les Extraterrestres en 1978, Louis de Funès vient de découvrir Rencontres du troisième type de Steven Spielberg sorti un an plus tôt. Il rêve d’un ovni semblable à celui du petit génie américain : on est loin du compte mais cette comédie sera la premier film français à montrer l’envol d’une soucoupe volante.

*Exposition Louis de Funès, à la cinémathèque Française, jusqu’au 31 mai (fermeture les lundis et mardis)+ rétrospective de ses films jusqu’au 29 août.