"L'Origine du monde" de Gustave Courbet tagué au Centre Pompidou-Metz, une autre œuvre dérobée

Cinq œuvres exposées au Centre Pompidou-Metz, dont le célèbre tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, ont été vandalisées lundi et recouvertes de la mention "MeToo", tandis qu'une autre œuvre a été dérobée. Cette "action" était organisée par l'artiste performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis.

Un "acte criminel" perpétré par des "fanatiques féministes" pour certains, une action artistique pour d'autres : le tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet (1866) a été tagué à la peinture rouge lundi 6 mai au Centre Pompidou-Metz. L'œuvre, qui représente un sexe féminin, était "protégée par une vitre", a précisé le musée à l'Agence France-Presse (AFP).

Cette "action", organisée par l'artiste performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis, était baptisée "On ne sépare pas la femme de l'artiste".

Deux femmes ont tagué "MeToo" sur "L'Origine du monde" ainsi que sur une œuvre de Valie Export, a précisé Deborah de Robertis à l'AFP.

Au total, cinq œuvres ont été taguées de la mention "MeToo", selon le Centre Pompidou-Metz, qui explique dans un communiqué que quelques personnes "ont fait diversion auprès du personnel de médiation et de sécurité, permettant aux autres membres du groupe" de taguer les œuvres. "Toutes les œuvres sont actuellement examinées", a précisé le musée lundi soir.

"Avec tout le respect que nous portons aux mouvements féministes, nous sommes choqués de voir vandaliser des œuvres d'artistes, notamment d'artistes féministes, au cœur des combats de l'histoire de l'art", a déclaré Chiara Parisi, directrice du musée, citée dans le communiqué.

Avec AFP


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