A Londres, Lille et sa région font du gringue aux Brexiters

Martine Aubry, maire de Lille, le 3 mars.

Une énorme délégation des Hauts-de-France s'est rendue dans la capitale anglaise pour vanter les avantages de la région et offrir une porte de sortie aux Britanniques post-Brexit.

Ça papote, en français, en anglais et pas mal en franglais aussi. Ce vendredi, le brouhaha est impressionnant sous les lambris du magnifique hôtel Renaissance devant la gare de Saint-Pancras à Londres. Les plateaux de fromage, les macarons «so french» circulent dans tous les sens. L’ambiance est détendue, on est là pour faire du relationnel, du «networking» comme ils disent de ce côté de la Manche. L’éléphant dans la pièce a pris des allures de souris, le mot «Brexit» est à peine évoqué, ou alors à grand renfort d’accents positifs. On parle «opportunités», «chances» et «renouveau». Voilà qui change des grincements de dents à Bruxelles et Westminster.

Comme une gigantesque colo qui partirait en échange scolaire avec l’Angleterre, pas moins de 250 entrepreneurs de la région des Hauts-de-France – quatre wagons entiers d’Eurostar – se sont déplacés ce vendredi pour une opération inédite de charme et de séduction. En chefs de colo, on retrouve notamment Xavier Bertrand, président de la région, et Martine Aubry, maire de Lille.

Le monde économique, politique, consulaire, universitaire, culturel… porte haut et fort les valeurs des @hautsdefrance #LinkLille pic.twitter.com/NNHegnGZza

— La Gazette NPDC (@La_Gazette_NPDC) 20 octobre 2017

«Oui, bien sûr qu’on est là à cause du Brexit», confie Xavier Bertrand, mais attention «ce n’est pas parce qu’il y a le Brexit qu’on va tourner le dos aux Britanniques». En plus, ajoute-t-il, compatissant, «je comprends ce qui se passe dans la tête des Britanniques, c’est compliqué. On ne va pas jouer à l’envers le tapis rouge de David Cameron». En 2012, le gouvernement français de François Hollande avait modérément apprécié la vanne balancée par le Premier ministre britannique de l’époque, le conservateur David Cameron. Ce dernier avait parlé de «dérouler le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Gros couic sur le petit-déj
Café et cacao : une chute express de la production ?
Le miel, délice en péril
Syrie: Raqa remise à une autorité civile après le déminage
Brexit: Londres «loin du compte sur les engagements financiers» selon Macron