A Londres, un couple de Français accusés du meurtre de leur jeune fille au pair

Des fleurs et des messages en mémoire de Sophie Lionnet, le 8 octobre à Londres.

Sonia K. et Ouissem M. devraient être jugés en mars 2018 pour l'assassinat de Sophie Lionnet, jeune Française de 21 ans qu'ils employaient et dont le corps calciné avait été retrouvé en septembre.

Elle aimait Mylène Farmer, Jean-Michel Jarre, Claude François et Beyoncé. Elle adorait le cinéma et avait orné sa page Facebook de bobines de film, en noir et blanc. Sur le ruban de la pellicule, encadré de petites étoiles, on lit son nom : Sophie Lionnet. Elle était menue, avait de jolis cheveux châtains, qu’elle portait longs et bouclés, un regard bleu-vert un peu flou. Elle avait 21 ans et, peut-être avec des rêves plein la tête, elle était arrivée à Londres en janvier 2016, comme jeune fille au pair, pour y apprendre l’anglais, s’aérer, vivre autrement. Elle y a été tuée. Le 20 septembre, la police découvrait son corps calciné dans le jardin d’une maison du quartier de Southfields, dans le sud-ouest de la capitale.

«J’ai rien fait, j’ai pas tué»

Un couple de Français, Sabrina K., 34 ans, et Ouissem M., 40 ans, ont été formellement inculpés de son meurtre et d’avoir tenté de pervertir le cours de la justice en tentant de faire disparaître son corps. Ils ont été incarcérés dans l’attente d’un procès, qui devrait se tenir le 19 mars 2018. C’est chez eux que Sophie Lionnet, originaire de l’Aube, était employée comme jeune fille au pair. Elle s’y occupait de deux enfants, un petit garçon de 6 ans, né d’une précédente relation de Sabrina K., et d’une petite fille de 3 ans.

Mardi matin, Sabrina K. a comparu par lien vidéo depuis la prison de Bronzefield, au sud de Londres, devant le tribunal de l’Old Bailey, la cour criminelle centrale d’Angleterre et du Pays-de-Galles. Elle s’y est vue signifier les chefs d’inculpation et n’a parlé que pour confirmer son identité. Ouissem M. n’a pas comparu. Le couple aurait dû, en principe, présenter sa décision de plaider coupable ou non coupable. S’ils plaidaient coupable, ce qui est peu probable, aucun procès n’aurait lieu et leur (...)

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