Londres, capitale du gaming ?

Gameurs de tous les pays, rejoignez-vous… à Londres ! Depuis le 9 avril, et jusqu’au 25 avril, la ville accueille le London Games Festival et ses 100 000 visiteurs pour une grande convention des professionnels du jeu vidéo. Elle en passe de devenir “la plus grande plaque tournante des jeux vidéo en Europe”, si ce n’est la “capitale mondiale des jeux”, s’enthousiasme le quotidien londonien Evening Standard, qui consacre sa une du 10 avril au sujet.

Il est fini le temps où les jeux vidéo étaient considérés comme “l’activité sans valeur culturelle des adolescents dans les caves de leurs parents”, poursuit le site, qui rappelle que cette industrie rapporte environ 7 milliards de livres (8,2 milliards d’euros) au Royaume-Uni chaque année, selon l’organisme professionnel UK Interactive Entertainment. C’est “plus que le cinéma ou la musique”.

Une scène locale foisonnante

Le festival, qui dure deux semaines, verra se côtoyer “les 700 entreprises de jeux de la capitale”, “400 développeurs”, ainsi que “des investisseurs susceptibles de financer leurs nouvelles idées”, détaille le quotidien.

Au total, depuis sa création en 2016, il aura permis de mettre en relation “plus de 5 000 studios avec des investisseurs” et aura contribué à “générer plus de 100 millions de livres [soit 117 millions d’euros]” pour les entreprises participantes.

“Londres, capitale mondiale du gaming”, fait la couverture du Evening Standard pour son édition du 10 avril 2024..
“Londres, capitale mondiale du gaming”, fait la couverture du Evening Standard pour son édition du 10 avril 2024..

Cette réputation de “centre névralgique du jeu” ne date pas d’hier, souligne encore l’Evening Standard, qui rappelle que Londres a été “l’une des premières villes à reconnaître l’importance culturelle du jeu vidéo”, citant notamment l’accueil de Game On, la première grande exposition de gaming, en 2002.

“La scène locale des jeux vidéo londonienne a doublé de taille en dix ans”, affirme Michael French, le directeur du festival, qui constate que la ville a particularité d’attirer à la fois les “petits studios indépendants”, aux projets un peu décalés, et de grandes entreprises millionnaires, à l’instar de Rocksteady, créateur de la série à succès Arkham.

Les développeurs de jeux vidéo, de Lara Croft à Candy Crush, auraient été inspirés à la fois par “le foisonnement créatif” de la ville – de ses musées à ses concerts – et par son caractère cosmopolite, dans la mesure où “un tiers des travailleurs de la ville [sont] originaires de l’étranger”, affirme l’article.

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