Loi renseignement : qui vote quoi

L'hémicycle, le 10 février.

Le projet de loi sur le renseignement est présenté à l'Assemblée ce mardi pour un vote solennel. Si le texte devrait être adopté, plusieurs députés ont affiché leur opposition.

Le texte est soutenu par le gros des troupes des deux principaux groupes parlementaires, PS et UMP. C'est la dernière occasion, pour les députés, de faire entendre leurs voix, la procédure d'urgence ne permettant pas au texte de revenir en seconde lecture à l'Assemblée nationale. Revue de position.

Il y a ceux qui croient au texte, à gauche comme à droite. C'est le cas, sans surprise, de son artisan, Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère et président de la commission des lois, ou des députés socialistes Eduardo Rihan Cypel et Bruno Le Roux, très présents dans les médias pour défendre le texte. C'est également le cas d'Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes.

Lire : Loi renseignement: l’Assemblée prête à donner le taupe départ

Le collectif Sous-surveillance, qui organisait un marathon lundi 4 mai pour appeler l'ensemble des députés, a répertorié les députés soutenant ou non le texte sur son site. Selon son décompte, 56 députés s'opposent au projet de loi. Ce chiffre ne distingue cependant pas ceux qui n'iraient pas voter, ceux qui s'abstiendront ou ceux qui voteraient contre.

Ils ont des doutes

Il y a ceux qui ont hésité, mais bon, quand même. Tenant des positions acrobatiques, ils voteront le texte, qu'on ne puisse pas dire qu'ils n'ont rien fait. Benoît Hamon trouve ainsi que «le champ d'application pose question».

Le champ d'application du #PJLRenseignement pose question mais je ne m'opposerai pas à ce texte #Tirscroisés

— benoithamon (@benoithamon) April 23, 2015

François Fillon, député UMP de Paris et candidat déclaré à la primaire, prédit une censure du Conseil constitutionnel, mais votera également le texte. «Je voterai ce texte car je ne veux pas priver mon pays des moyens de la lutte contre le terrorisme. J’ai (...)

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