L'obsolescence programmée : un défi majeur pour l'écologie, aux multiples facettes

En 2019, l'ADEME soulignait que 88% des Français changent de téléphone alors que le précédent est encore en état de marche et que seuls 15% des téléphones sont collectés pour être recyclés. La fabrication de dispositifs électroniques et leur remplacement rapide demandent beaucoup de ressources, notamment terres rares et ressources pétrolières. En effet, à l'heure même où l'on cherche à diminuer drastiquement son utilisation, le pétrole reste un matériau de base pour de nombreux produits de notre quotidien (plastiques, tissus synthétiques, films d'emballage notamment).

Ces produits représentent également une source de pollution importante : 80% des déchets électroniques ne peuvent pas être recyclés et sont soit incinérés, soit enfouis. Même si elle ne résout pas tous les problèmes liés à la surconsommation, la lutte contre l'obsolescence programmée permet de limiter l'utilisation extensive des ressources et la pollution, tout en permettant aux consommateurs de réaliser de substantielles économies.

Qu'est-ce que l'obsolescence programmée?

L'obsolescence programmée est définie en France par l'article L441-2 du code de la consommation : "L'obsolescence programmée se définit par l'ensemble des techniques par lesquelles le metteur sur le marché d'un produit vise à en réduire délibérément la durée de vie pour en augmenter le taux de remplacement".

Cette obsolescence programmée peut revêtir de multiples facettes. L'obsolescence technique fait suite à une faiblesse matérielle délibérée...


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