LO : Nathalie Arthaud mitraille à tout-va

Nathalie Arthaud le 29 janvier 2013 à Paris

Extrême gauche . La fête annuelle de Lutte ouvrière réunit des milliers de personnes dans le Val-d’Oise.

Un meeting au soleil. Dimanche, milieu d’après-midi, Nathalie Arthaud, leader de Lutte ouvrière (LO), arrive sur la grande scène, à l’occasion de la fête annuelle de l’organisation, à Presles (Val-d’Oise). Face à elle, des milliers de personnes. Ils sont installés, en silence, sur une grande pelouse au milieu des stands colorés. Un genre de kermesse géante : 25 000 personnes sont attendues sur les trois jours.

En introduction, la taulière de LO cause des «travailleurs», son combat. Avant de s’attaquer à François Hollande et au Parti socialiste. «Satisfait de son début de quinquennat, Hollande se prépare pour une nouvelle campagne présidentielle et il veut nous vendre son bilan. Pour les travailleurs, le bilan est tout fait : ces trois ans ont été trois années de hausse continue du chômage et du recul de la condition ouvrière», dit-elle d’un ton ferme. Applaudissements.

«Droitisation». Puis elle enchaîne : «Le gouvernement a une responsabilité écrasante dans la droitisation de la société, dans le retour des préjugés contre les étrangers, les pauvres, les prétendus assistés. Il est aussi responsable de la montée du FN. Pendant la présidentielle, Hollande jouera sur les sentiments et la peur du FN pour que tout le monde à gauche se range derrière lui, mais il ne faudra pas se faire piéger.» La foule en redemande et Nathalie Arthaud tape à l’extrême droite : «Marine Le Pen, cette bourgeoise de Saint-Cloud qui connaît parfaitement le monde des riches et qui se moque de la misère du monde.» Puis elle revient sur sa gauche pour égratigner les Verts, «source inépuisable de combinaisons politiciennes», et Jean-Luc Mélenchon qui «vient déclencher sa petite guerre personnelle contre l’Allemagne. C’est ce qu’on appelle faire du neuf avec du vieux». L’allocution touche à sa fin. Le public se lève, applaudit avant de lever le poing en l’air pour entonner, comme à chaque fois et (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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