LIVRE. Ces plantes tombées en disgrâce

Marianne Roussier du Lac raconte dans "La Compagnie des invasives" l'histoire de plantes tombées en disgrâce, tout en s'interrogeant sur notre volonté de maîtriser la nature.

Cet article est extrait du mensuel Sciences et Avenir - La Recherche n°928, daté juin 2024.

Les plantes dites invasives ont d'abord été collectées avec soin dans des contrées lointaines par des marins au long cours, des botanistes ou des prêtres missionnaires.

La main de l'humain et la dégradation des milieux

Elles ont orné les jardins de leur beauté exotique avant de faire le mur et de coloniser nos sentiers, au grand dam des défenseurs de la flore endémique. Derrière ces proliférations, il y a toujours la main de l'humain et la dégradation des milieux.

Des plantes tombées en disgrâce

La prospérité du buddleia, l'arbre à papillons qui croît dans les gravats, en est un exemple. Rapporté de Chine au 16e siècle, évadé des jardins dans les années 1930, il a profité des conséquences de la Seconde Guerre mondiale en colonisant les décombres et les terrains abandonnés, grâce aux millions de graines produites chaque année par un seul plant.

Marianne Roussier du Lac raconte dans "La Compagnie des invasives" l'histoire de plantes tombées en disgrâce, tout en s'interrogeant sur notre volonté de maîtriser la nature. Un ouvrage captivant et bien documenté.

La Compagnie des invasives
La Compagnie des invasives

"La Compagnie des invasives", Marianne Roussier du Lac, Le Pommier, 156 p., 18 €

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