"Nous sommes tous des enfants du Débarquement" : Emmanuel Macron rend hommage aux soldats du D-Day et apporte son soutien à l'Ukraine

Dans son discours pendant la cérémonie de commémoration du D-Day, le chef de l'État a d'abord rendu hommage aux soldats qui ont débarqué, faisant le récit de leur courage.

"Ils ont traversé un océan pour sauver un continent qui n'est pas le leur. Mais pour une cause qui est la leur", salue Emmanuel Macron en s'adressant aux vétérans américains, avant de saluer mentionner l'ensemble des nationalités représentées lors du débarquement.

"Ils avaient peur mais ils savaient qu'ils menaient une guerre juste", salue encore le président. "Nous sommes tous des enfants du Débarquement", a-t-il ajouté.

En fin de discours, Emmanuel Macron a évoqué la reconstruction de "l'Europe, par le pardon et la promesse" à l'issue du conflit, et salue l'amitié avec l'Allemagne, en s'adressant au Chancelier Olaf Scholz, au travers du sort d'un soldat allemand revenu s'installer en France quelques années plus tard après le débarquement, et son amitié avec un soldat français, "métaphore vivante de nos mémoires".

Le président de la République a enfin apporté son soutien à l'Ukraine et son président Volodymyr Zelensky présent à la cérémonie. "Merci au peuple ukrainien, à sa bravoure, à son goût de la liberté. Nous sommes là, et nous ne faiblirons pas."

Après la lecture de plusieurs lettres du front écrites par des soldats et différentes scénographies, Emmanuel Macron désormais remettre les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur à deuxvétérans américains. Le président de la République prononcera ensuite un discours.

Le New York Times révèle qu'un des vétérans qui devait participer aux commémorations pour les 80 ans du débarquement est décédé, lors de son voyage. Robert Persichitti, 102 ans, avait participé au débarquement en Normandie.

Selon le journal américain, il est mort le vendredi 31 mai après un malaise survenu dans le bateau en direction de la France.

Le président ukrainien est au coeur de toutes les attentions, et notamment celles des vétérans. "Vous êtes le sauveur du peuple" a lancé un vétéran à Volodymyr Zelensky, quelques minutes avant la cérémonie. "Non c’est vous le héros", lui a répondu le président ukrainien, avant de l'étreindre.

Joe Biden était le dernier chef d'État attendu, la cérémonie internationale peut désormais commencer.

Au programme :

- Projection d’un film historique sur le débarquement.

- Evocation du débarquement de Normandie.

- Remise des insignes de chevalier de la Légion d’Honneur à 2 vétérans américains.

- Discours du Président de la République.

- Marseillaise.

- Défilé aérien.

C'est l'une des présences les plus scrutées : celle de Volodymyr Zelensky, président ukrainien. Après une accolade avec Emmanuel Macron, il a été accueilli chaleureusement par les autres chefs d'État déjà présents sur place.

Sur X, Volodymyr Zelensky a déclaré que cet événement "rappelle le courage et la détermination déployés dans la quête de la liberté et de la démocratie (...) Les Alliés défendaient alors la liberté de l’Europe, et les Ukrainiens le font aujourd’hui. L’unité prévalait alors, et la véritable unité peut prévaloir aujourd’hui". Vladimir Poutine, président russe, n'a pas été invité par la France.

L'ancien président François Hollande, qui était présent lors des cérémonies du 70e anniversaire du débarquement, en 2014, a publié un hommage aux soldats débarqués, il y a 80 ans. "Il y a 80 ans, sur les plages de Normandie, des milliers de soldats venus du monde entier affrontaient le déluge du feu pour se battre pour notre liberté. En ce 6 juin, je pense à tous ceux qui sont tombés ce jour-là, aux vétérans qui ont gardé la flamme intacte et aux victimes civiles qui ont payé un lourd tribut. Leur souvenir nous oblige", écrit-il sur X.

Emmanuel Macron, accompagné de Brigitte Macron, sont à Omaha Beach pour accueillir les 25 chefs d'États et de gouvernements étrangers pour la commémoration internationale. Le Premier ministre Gabriel Attal est déjà sur place.

Parmi eux, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien. À l'inverse, Vladimir Poutine, le président russe, n'a pas été invité au contraire des cérémonies du 70e anniversaire.

Au tour du président américain Joe Biden de prendre la parole. "Nous avons prouvé que la liberté est plus forte que la tyrannie. Ensemble nous avons gagné la guerre, nous avons reconstruit l'Europe même avec nos anciens ennemis. Nous avons investi et participé à avoir un avenir prospère, nous avons construit l'OTAN, la plus grande alliance militaire de l'histoire. Nous avons amené plus de nations au sein de l'OTAN (...) plus uni que jamais et toujours disposé à défendre la paix et la liberté partout dans le monde (...) Nous savons que les forces obscures d'il y a 80 ans ne s'évanouissent jamais. L'agression, le désir de dominer, de contrôler de changer les frontières par la force, la bataille entre la liberté et les dictatures continue ici en Europe, avec l'Ukraine, envahie par un tyran. Les Ukrainiens se battent avec un courage incroyable (...) Nous ne pouvons pas laisser passer cela nous ne pouvons pas abandonner devant un dictateur. Si nous le faisions nous aurions oublié ce qu'il s'est passé ici sur ces plage. Nous ne nous coucherons pas", déclare Joe Biden, faisant un pont entre ces commémorations et la guerre en Ukraine.

Si le président russe Vladimir Poutine était invité pour le 70e anniversaire du débarquement, il ne l'est pas cette année, au contraire du président ukrainien.

"Ces humbles tombes blanches sont un des lieux les plus émouvants de France. On y sent vibrer l'histoire l'héroïsme des morts et celui des vivants. On y lit la grandeur d'un peuple prêt à mourir sur un sol qui n'est pas le sien pour une cause qui est la sienne", lance Emmanuel Macron qui s'adresse aux vétérans présents, dont il détaille les différentes missions réalisées lors du conflit.

Le chef de l'État remet ensuite les insignes de chevalier de la Légion d'honneur aux 11 vétérans présents.

La cérémonie en hommage aux soldats américains débute avec l'arrivée du couple Macron aux côtés du. couple Biden. Les deux présidents doivent prendre la parole tour-à-tour devant des centaines d'invités.

En marge du débarquement, des dizaines de milliers de bombes, de grenades et de munitions en tout genre ont été utilisées lors des combats entre Alliés et forces d'occupation. Sauf que selon l'association Robin des bois 15% des munitions de la seconde guerre mondiale n'ont jamais explosé, ce qui crée un réel risque, notamment environnemental.

Et notamment les bateaux, qui ont coulé au large des plages du débarquement. Comme le dévoile France Info, 34 épaves ont été recensées par l'association le long des côtes, de Cherbourg à Dieppe, "notamment une grosse zone avec 18 barges, 2000 bombes américaines à bord", détaille Charlotte Nithart. "Tout ça se dégrade et est susceptible de contaminer les chaînes alimentaires", précise-t-elle à France Info.

À l'occasion de la cérémonie américaine, le président américain Joe Biden doit prendre la parole. Parmi les invités, l'acteur Tom Hanks, célèbre pour son rôle dans le film "il faut sauver le soldat Ryan" qui se déroule le jour du débarquement.

Emmanuel Macron a rendu hommage aux 1 465 soldats britanniques morts le jour du débarquement, il y a 80 ans jour pour jour. Un hommage en anglais de la part du président français, aux côtés du roi Charles III. "Ce sont nos frères d'armes, et aujourd'hui nous nous souvenons d'eux. J'aimerai dire que personne en France, en Normandie, ne peut oublier leur sacrifice, et votre sacrifice, votre présence à nos cotés aujourd'hui est extrêmement importante", a adressé le chef de 'lÉtat aux vétérans présents.

La Couronne britannique est bien sûr venue rendre hommages au soldats du D-Day en ce jour du 80e anniversaire du Débarquement. Le roi Charles III rappelle qu'un grand nombre de ces soldats sont morts "sur les plages ou au cours des nombreuses batailles qui ont suivi. C'est avec la gratitude la plus sincère que nous nous souvenons d'eux et de ceux qui ont servi pendant cette période si spéciale. Il faut continuer à se souvenir d'eux encore et toujours".

Le prince héritier du Royaume-Uni est également venu saluer les soldats du Débarquement : "Il est quasiment impossible d'imaginer le courage qu'il a fallu pour se lancer dans cette bataille féroce (...) Vous avez fait preuve d'héroïsme, de détermination, ce qui a permis de l'emporter sur le fascisme".

Les commémorations du Débarquement s'inscrivent en pleine campagne des européennes, dont le scrutin aura lieu dans trois jours. Emmanuel Macron alterne entre commémorations et campagne en soutien à la candidate de la majorité Valérie Hayer.

Après les commémorations, le chef de l'État sera ce soir l'invité des 20 heures de TF1 et France 2. Une interview qui aura lieu depuis l'Abbaye aux Hommes à Caen, révèle France Bleu. Un mélange des genres qui irrite les oppositions, qui appellent l'Arcom a bien décompter le temps de parole du chef de l'État lorsqu'il évoque les élections européennes.

Il y a 80 ans jour pour jour, des dizaines de milliers de soldats Alliés débarquaient sur les plages de Normandie, pour combattre l'occupant nazi. Si la population accueille majoritairement avec enthousiasme l'arrivée des soldats, pour certaines femmes, la joie laisse rapidement place à l'horreur.

Aujourd'hui, des familles dénoncent les viols commis à la Libération par des soldats américains sur des populations civiles. "Maman s'est sacrifiée pour me protéger. Pendant qu'ils la violaient, nous attendions dans la nuit sans savoir si elle reviendrait vivante ou s'ils la fusilleraient", témoigne une femme, âgée de 19 ans au moment de la Libé

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25 chefs d'État étrangers sont en Normandie pour assister aux commémorations, dont le président américain Joe Biden. Des chefs d'État qui ont pour beaucoup transité par Paris avant de se rendre sur place.

Des déplacements de personnalités qui ont entraîné la fermeture de nombreuses routes très fréquentées par les automobilistes franciliens, créant de nombreux embouteillages et une certaine colère d'élus et d'automobilistes, qui n'avaient pas été prévenus en amont.

Quatre cérémonies sont organisées aujourd'hui, dont l'une voit la prise de parole du roi Charles III, qui s'est notamment exprimé en français. Mais la plus importante aura lieu cet après-midi sur la plage Omaha Beach, avec 25 chefs d'État et de gouvernement.

On notera l'absence du président russe Vladimir Poutine, qui n'a pas été invité par Emmanuel Macron. Le chef de l'État lui a écrit pour lui expliquer les raisons de sa non-invitation.

Il affirme que sa guerre est "une trahison des messages" du débarquement, selon une confidence du président faite à Quotidien. Le chef du Kremlin ne lui a pas répondu. En revanche, le président ukrainien Volodymir Zelensky est invité et sera présent.

Le maître des horloges s'est fait attendre. Emmanuel Macron, qui accueille 25 chefs d'État étrangers dont ses homologues britanniques et américains, s'est fait remarquer par son retard, ce jeudi 6 juin. Un journaliste de Skynews rapporte que la cérémonie a débuté sans le président français, alors que l'ensemble des invités étaient déjà présents.

Un retard incompréhensible aux yeux de ce journaliste. "Comment le président français peut-il être en retard de 15 minutes pour un évènement majeur international en France?" s'interroge-t-il.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux commémorations du Débarquement, où 25 chefs d'État étrangers sont attendus en Normandie.