Consulat d'Iran : ce que l'on sait sur l'interpellation d'un homme portant des grenades factices

Une habitante du quartier, qui a assisté a l'opération, raconte la scène au micro de BFM TV. La femme a été confinée plusieurs heures, en attendant l'interpellation de l'intrus.

D'après Boris Kharlamoff, journaliste à BFM TV, la brigade de recherche et d'intervention a quitté les lieux aux alentours de 15h30.

Selon Le Monde, le suspect, un dénommé Nicolas K-M, est âgé de 60 ans et possède la double nationalité française et iranienne. Au moment de son arrestation ce vendredi 19 avril, il était "porteur d’un gilet tactique avec des grenades factices", croit savoir le quotidien, qui confirme par ailleurs que cet homme avait déjà été interpellé, en septembre dernier, "après avoir enflammé un pneu devant le consulat".

Le parquet de Paris a transmis quelques premiers éléments, notamment concernant l'âge du suspect (voir ci-dessous). Selon les autorités judiciaires, "l'homme est sorti de lui-même et aucune matière explosive n’a été constatée à ce stade, ni sur lui ni sur place". Le parquet assure également que l'individu "aurait proféré des menaces de passage à l’acte violent", contredisant les informations du Point.

Plusieurs sources (BFM, LCI) indiquent ces dernières minutes que l'homme interpellé au consulat d'Iran ce vendredi 19 avril est âgé d'une soixantaine d'années. Il serait né en 1963 à Téhéran (Iran).

D'après Armin Arefi, grand reporter au Point, l'homme qui s'est introduit au consulat d'Iran souffre de "problème psychologiques". "Après avoir longuement échangé avec des employés, et avoir reçu des gâteaux et de l'eau, il est reparti comme il était arrivé et a été interpelé par la police", affirme le journaliste, qui précise que l'individu n'était pas armé et qu'il ne s'est "pas montré menaçant".

On en sait un peu plus sur l'homme qui s'était retranché dans le consulat. BFM TV rappelle un précédent en septembre 2023, où un incendie avait été déclenché à proximité du consulat d'Iran. Un homme d'une soixantaine d'années avait alors été interpellé. Des sources policières indiquent à la chaîne d'information qu'il s'agirait de la même personne qui a été interpellé par la BRI ce vendredi.

Jugé en comparution immédiate, ce Français d'origine iranienne né en 1963 à Téhéran avait alors justifié son geste en expliquant vouloir soutenir les mouvements de révolution en Iran. Il avait alors scandé le slogan "Femme, Vie, Liberté" lors de l'audience.

L'homme devait être jugé en appel dans cette affaire, indique BFM TV.

D'après les informations du Nouvel Obs, la police est intervenue au consulat d'Iran à la suite d'une alerte lancée par un témoin qui aurait "aperçu un homme y entrant porteur d’une grenade ou d’un gilet explosif". Le média cite une source émanant de la préfecture de police.

BFM TV indique que des contrôles sont en cours de la part des démineurs. Ces derniers n'ont en revanche pas pu pénétrer à l'intérieur du consulat d'Iran, qui n'a pas donné son autorisation.

Des sources policières indiquent à BFM TV que l'homme retranché n'était pas porteur d'explosifs.

Selon BFM TV, l'homme a été interpellé par les forces de l'ordre. L'homme est sorti du consulat et est en train d'être controlé par la BRI.

BFM TV indique que l'homme aurait déclaré être présent sur les lieux pour "venger son frère", sans indiquer la raison de la mort supposée de son frère. Selon BFM TV, il n'y aurait pas d'otages. On ne sait pas non plus si les armes possédées par l'homme sont réelles ou factices.

Le quartier du Trocadéro a été bouclé par les forces de l'ordre. Le trafic des lignes 6 et 9 du métro a été interrompu dans le secteur, indique la RATP.

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à l'opération de police en cours au consulat d'Iran à Paris.