Ce qu’il faut retenir :
- Emmanuel Macron a regretté des "avancées limitées" sur les projets démocratiques en Europe, mais salué des réussites en matière d’unité et de souveraineté, comme sur la crise du Covid. "L’avenir de la France et de l’Europe sont indissociables", a notamment lancé le chef de l’État.
- Pour le chef de l’État, "notre Europe, aujourd'hui, est mortelle, elle peut mourir" évoquant un "risque immense" de voir l'Europe "reléguée" et le fait que la "démocratie libérale" de l'Europe et ses valeurs sont "de plus en plus critiquées" et "contestées".
- Face à ce péril, Macron prône "puissance, prospérité et humanisme pour permettre a l'Europe d'être un continent qui ne disparaît pas". Il veut une "Europe puissance" qui "se fait respecter" et "assure sa sécurité" et veut bâtir un "concept stratégique" de "défense européenne crédible" appelant notamment à "une capacité européenne de cybersécurité et de cyberdéfense
- Emmanuel Macron a aussi affirmé son souhait de mettre en place une préférence européenne dans les traités pour les domaines de la défense et du spatial.
- Sur l’immigration, le chef de l’État appelle à "retrouver la maîtrise de nos frontières" et à "l'assumer"
- D’un point de vue économique, Emmanuel Macron appelle à un "choc d’investissements commun" en doublant la capacité financière de l'UE. "Il faut produire plus, et vert. (...) Il faut cesser d'opposer la décarbonation et la croissance", a aussi affirmé le chef de l'État, pour qui la transition écologique est une opportunité de réindustrialisation pour l'Europe. Parmi les autres annonces à retenir, le souhait d’une "Europe de la majorité numérique à 15 ans"
- À plusieurs reprises, Emmanuel Macron a ciblé le RN, indirectement. En évoquant les crises traversées par l'Europe dont le Brexit. "Plus personne n'ose tellement proposer des sorties de l'Europe ni de l'Euro", a affirmé le chef de l'État, un point qui a progressivement disparu du programme du Rassemblement national. La tête de liste du parti d'extrême droite Jordan Bardella doit présenter son programme dans l'après-midi. Ou quand il accuse les nationalistes de vouloir rester dans "l'immeuble" européen sans "payer le loyer" ni respecter les "règles de copropriété".