Liste européennes : l’UMP fait du repêchage

Michèle Alliot-Marie devrait conduire la liste UMP dans le Sud-Ouest.

La désignation d’Alliot-Marie, Morano et Lavrilleux n’a pas rallumé la guerre Fillon-Copé.

«Qui aura le courage de lui dire que ça suffit ?» se désespère un jeune député UMP, exaspéré par le retour annoncé de Michèle Alliot-Marie. Sauf coup de théâtre, l’ancienne ministre devrait obtenir aujourd’hui son ticket d’entrée au Parlement de Strasbourg, tout comme son ex-collègue Renaud Muselier, en retrait de la vie politique depuis sa défaite aux législatives. Une fois de plus, des fauteuils de députés européens vont être distribués comme des lots de consolation pour les recalés du suffrage universel. Une vieille habitude française dont la droite n’a pas l’exclusivité…

Explosive. La commission nationale d’investiture de l’UMP (CNI), coprésidée par Copé et par Fillon, se réunit cet après-midi pour valider les têtes de liste dans les sept eurorégions. Potentiellement explosive, cette réunion a été précédée de séances de déminage assez efficaces. Contre toute attente, l’égérie sarkozyste Nadine Morano et le porte-flingue de Copé Jérôme Lavrilleux devraient être désignés dans l’Est et le Nord sans que les fillonistes crient au scandale. Il y a quelques semaines encore, certains, comme l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, menaçaient pourtant de faire sécession si ces deux-là leur étaient imposés.

Alain Juppé, François Baroin et Bruno Le Maire avaient, comme Fillon, fait valoir que l’Europe était une affaire sérieuse et qu’il convenait d’investir des personnalités susceptibles de renforcer l’influence française au Parlement européen. Le problème, c’est que les candidats ne se sont pas bousculés. Détesté par de nombreux élus UMP qui le tiennent pour responsable de la douteuse «victoire» de Copé sur Fillon, Lavrilleux s’impose dans le Nord faute de concurrent, tout comme Morano dans l’Est.

C’est finalement le cas de MAM qui aura le plus fait débat. Après avoir assez piteusement dû quitter le quai d’Orsay, elle avait été battue en juin 2012 aux législatives, (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

L'Assemblée adopte définitivement le non-cumul des mandats
A Marseille, ralliement de comptes entre PS et écolos
Marine Le Pen veut créer un «bureau des victimes» dans les mairies FN
A l'UMP, une nouvelle tête de liste dans le VIIIe
Bové : «En 2005, j'étais le meilleur ennemi de Cohn-Bendit»