Lily Allen critique la Une du "New York Magazine" sur "les filles et les fils de"

NEW YORK, NEW YORK - JUNE 13: Lily Allen attends the 2022 Tribeca Film Festival Chanel Arts Dinner at Balthazar on June 13, 2022 in New York City. (Photo by Taylor Hill/Getty Images)

La chanteuse britannique a vertement critiqué le dossier du magazine sur les « Nepo Babies », ces enfants de stars qui bénéficient d’une forme de favoritisme dans l’industrie du divertissement.

PEOPLE - Lily Allen défend ses pairs. Ce lundi 19 décembre, la chanteuse britannique a pris la parole sur Twitter pour donner son avis au sujet des très discutés « Nepo Babies », un terme américain désignant les enfants de stars eux-mêmes stars en devenir (qu’on pourrait traduire par les « fils de » ou « filles de » en français).

Après avoir été l’une des tendances virales de 2022, en particulier sur TikTok comme le note le New York Times, ce sujet brûlant fait la Une du dernier numéro du New York Magazine. « Elle a ses yeux. Et son agent », titre le magazine, en légende d’un montage mettant en scène certaines des figures concernées, comme Lily-Rose Depp, Maya Hawke, Zoë Kravitz ou Dakota Johnson.

Mais Lily Allen en a vraisemblablement marre d’entendre des critiques à ce sujet, alors qu’elle a pu déjà en subir en tant fille de la productrice de films Alison Owen et de l’acteur Keith Allen.

Les seuls « Nepo Babies » dont « vous devriez vous inquiéter sont ceux qui travaillent dans les cabinets d’avocats, les banques et la politique, au regard des réelles conséquences et des opportunités dont ils privent les gens ».

« Et avant que vous ne me reprochiez d’être moi-même un ’Nepo Baby’, sachez que je suis la première à vous dire que je ne mérite littéralement rien », ajoute l’artiste, découverte avec son tube Smile en 2006.

Lily-Rose Depp relance le débat

Le phénomène n’est pas nouveau. Hollywood et l’industrie du divertissement fonctionnent depuis longtemps sur un système de cooptation, et les enfants de stars artistiques ont souvent accès à des circuits privilégiés pour en devenir eux aussi, rappelle la longue analyse du New York Magazine.

Mais voilà, aujourd’hui, ça irrite, surtout quand le « Nepo Baby » en question nie avoir été favorisé. C’est ce qu’avait fait Lily-Rose Depp, fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis, au mois de novembre dans les colonnes de l’édition américaine du magazine ELLE. « Les gens ont des idées reçues sur votre carrière et comment vous en êtes arrivés là. Mais je peux vous dire que rien ne vous donnera un rôle sauf le fait que vous soyez bons pour ce rôle. C’est bizarre de réduire quelqu’un à l’idée qu’il en est arrivé là seulement par quelque chose de générationnel », avait-elle déclaré.

De quoi irriter plus d’une mannequin, Lily-Rose Depp ayant, par exemple, commencé à défiler pour Chanel, en 2016 à l’âge de 17 ans, sans même avoir la taille requise. « Tu n’as aucune idée de comment on doit se battre pour avoir du respect. Ça prend des années. Toi, tu l’as eu gratuitement dès le premier jour », lui avait répondu la top model Vittoria Ceretti, dans une publication Instagram depuis supprimée. La Une du New York Magazine, et les déclarations de Lily Allen, sont la suite de ce débat qui fait rage.

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