Ligue des champions: pour Sylvain Armand, le PSG serait déjà champion d’Europe si Ancelotti était resté plus longtemps

Ligue des champions: pour Sylvain Armand, le PSG serait déjà champion d’Europe si Ancelotti était resté plus longtemps

Et si le meilleur entraîneur du PSG sous l’ère QSI était le premier? Recruté en fin d’année 2011 pour succéder à Antoine Kombouaré, nommé avant l’arrivée des Qataris à la tête du club parisien, Carlo Ancelotti a marqué les esprits. En un an et demi passé à Paris, le coach italien a remporté un titre de champion de France (2013). Il a aussi guidé Zlatan Ibrahimovic et ses partenaires jusqu’en quart de finale de la Ligue des champions (élimination face au Barça, 1-1, 2-2).

S’il a été séduit par l’offre du Real Madrid, le prédécesseur de Laurent Blanc a expliqué qu’il avait quitté le PSG parce qu’il estimait avoir perdu la confiance de ses dirigeants, notamment après un revers face à Reims entre deux huitièmes de C1 face à Valence.

Armand valide la fin du bling-bling à Paris

Un départ qui laisse des regrets à Sylvain Armand. Pour l’ancien défenseur parisien (380 matchs entre 2004 et 2013), le Paris Saint-Germain a perdu gros avec le départ de celui qui a soulevé quatre Ligues des champions comme coach (deux avec le Real et deux avec l'AV Milan). "Si Carlo Ancelotti était resté plus longtemps, Paris serait, je pense, déjà champion d’Europe", estime Sylvain Armand, interrogé par Le Parisien.

A la veille de ses retrouvailles avec Paris dans le rôle de coordinateur sportif de Lille, Armand voit en revanche d’un bon œil la nouvelle politique des Qataris, davantage axée sur les joueurs franciliens. "Ça me semble la bonne solution, tranche l’ex-Nantais. Quand on compare avec les autres équipes comme City, il y a des grands joueurs, il en faut, mais pas seulement. Une équipe est un savant dosage. Qu’il y ait moins de bling-bling, comme il y a pu en avoir au temps de Neymar, Messi ou Ramos, ça s’entend. Aujourd’hui, la notoriété du PSG n’est plus à faire. Il convient d’attirer des joueurs complémentaires. Ce n’était, peut-être, pas le cas la saison passée avec certains égos surdimensionnés."

Article original publié sur RMC Sport