Ligue des champions: pourquoi une défaite de Dortmund face au Real ne serait pas une si mauvaise affaire pour le club allemand
Invité surprise le 1er juin à Wembley pour la finale de Ligue des champions, le Borussia Dortmund brigue un deuxième titre de champion d’Europe après celui conquis en 1997. Mais pour sa troisième finale en C1, l’enjeu ne sera pas uniquement sportif pour le BVB. Il sera aussi financier. Et sur ce plan, une défaite face au Real Madrid serait plus avantageuse qu’une victoire. Un paradoxe qui se résume en un nom: Jude Bellingham.
Auteur d'une première saison remarquable au point d'être déjà l'un des grands favoris pour le prochain Ballon d'or, le numéro 5 merengue a été transféré l’été dernier par Dortmund contre une indemnité de transfert de 103 millions d’euros, soit le deuxième plus gros transfert du club allemand après celui d’Ousmane Dembélé au Barça en 2017 (148 millions d’euros).
Un jackpot de plus de 20 millions d'euros en cas de défaite en finale
Lors du deal, Hans-Joachim Watzke et Sebastian Kehl, respectivement président et directeur sportif, ont négocié des bonus qui pourraient rapporter 30 millions d'euros supplémentaires dans les caisses du club d’ici 2029, année d’expiration du contrat de l’Anglais au Real. Selon Sky, dix millions devraient tomber dès cette année. Et peut-être quatre ou cinq de plus si… le Real Madrid triomphe en Ligue des champions. Si le BVB ne s’imaginait pas être opposé au légendaire club espagnol en finale au moment de négocier ce bonus, ces cinq millions ajoutés aux 15,5 millions attribués par l’UEFA au perdant rapporteraient davantage que les 20 millions d’euros décernés au club vainqueur. Une belle consolation en cas de défaite à Wembley...
Parmi les autres bonus négociés par Dortmund, le club allemand a aussi parié sur le fait que le Real se qualifiera pour la Ligue des champions lors des six années de contrat de Belligham au Real et que le club espagnol sera sacré deux fois champion d’Espagne, toujours d’ici 2029. Or l’Anglais a déjà conquis une Liga dès sa première saison en Espagne. Un vrai deal gagnant-gagnant.