Ligue des champions féminine : l’Olympique lyonnais, “bête noire” du FC Barcelone

“Ce n’était qu’une question de temps, car nous méritions de nous revoir. Toi, pour ton long règne, tes titres, ton histoire. Parce que tu as remporté huit Ligues des champions et que tu es cette année encore en finale. Nous, parce que nous avons tout gagné. Tout, sauf toi.”

À l’approche du duel au sommet du football féminin européen, qui opposera l’Olympique lyonnais (OL) au FC Barcelone lors de la finale de la Ligue des champions ce samedi 25 mai à Bilbao, la revue Panenka s’est replongée avec lyrisme dans l’historique des rencontres entre les deux clubs sur la scène continentale.

En quatre confrontations, Lyon n’a jamais perdu contre son rival catalan, que ce soit en quart de finale de la “Champions” version 2017-2018 (2-1 au match aller, 0-1 au retour) et lors des finales 2019 (4-1) et 2022 (3-1) de la plus prestigieuse des compétitions européennes. “Quel plaisir de te retrouver, Lyon”, savoure ainsi le magazine barcelonais, impatient de voir le Barça prendre sa revanche et “dissiper les cauchemars” lyonnais de la tête des supporters blaugranas.

Les Lyonnaises, “reines absolues”

“Chaque héros a son ennemi”, réplique le journal généraliste le plus lu en Catalogne, La Vanguardia, pour qui les Lyonnaises “sont les reines absolues du football féminin moderne. Depuis la mise en place du nouveau format de la Ligue des champions en 2009, elles ont disputé dix des quatorze finales” et soulevé le trophée à huit reprises.

Depuis “quasiment une décennie et demie”, la “machine” rhodanienne roule sur ses adversaires, d’abord sous la présidence de Jean-Michel Aulas, dirigeant historique de l’OL masculin et féminin, “jusqu’à ce que la femme d’affaires [américaine, née en Corée du Sud] Michele Kang prenne les commandes de la meilleure équipe féminine de l’histoire en mai 2023”, retrace le quotidien madrilène El País.

Cette saison, le groupe lyonnais est mené à la baguette par Sonia Bompastor, première femme à avoir remporté la grande coupe d’Europe en tant que joueuse (2011 et 2012) et entraîneuse (2022). Sur le terrain, Lyon s’appuie sur les inoxydables Françaises Wendie Renard, défenseure centrale “dotée d’une puissance physique spectaculaire”, et “la fabuleuse attaquante Eugénie Le Sommer”, toutefois blessée et forfait pour cette finale, indique El País.

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