Ligue des Champions : sur quelle chaîne et à quelle heure regarder la finale Dortmund - Real Madrid

Des supporters du Real Madrid et du Borussia Dortmund à Wembley, samedi 1er juin, pour la finale de la Ligue des Champions.
Tom Weller / Tom Weller/dpa Des supporters du Real Madrid et du Borussia Dortmund à Wembley, samedi 1er juin, pour la finale de la Ligue des Champions.

FOOTBALL - L’Europe du football trépigne d’impatience à quelques heures de la finale de la Ligue des champions 2024. Elle oppose, ce samedi soir 1er juin, le Real Madrid, grandissime favori avec ses 14 titres et sa pléiade de stars, à l’outsider Borussia Dortmund, qui avait éliminé le PSG le 7 mai dernier, mais qui est bien moins habitué aux sommets étoilés. Le match, qui se déroule à l’emblématique stade de Wembley à Londres, est à suivre en France à partir de 21 heures en direct sur TF1 et Canal+.

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La confiance du Real

Le Real Madrid ne peut pas décoller son étiquette de favori après avoir marché sur la concurrence durant une saison 2023 - 2024 éclatante, seulement entachée par deux défaites en 54 rencontres, à chaque fois contre l’Atlético.« Le roi d’Europe cherche à donner encore plus d’éclat à sa légende éternelle », écrit ce samedi Marca, le quotidien sportif de Madrid, avec en première page une photo du maillot blanc du Real floqué de l’inscription : « En route pour le 15e ».

« C’est le match le plus important, et le plus dangereux aussi », a résumé Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid qui a remporté six titres en C1, deux comme joueur et quatre sur le banc. Les « Merengues » disposent d’une expérience incomparable, d’une redoutable attaque à trois lames (Bellingham, Rodrygo et Vinicius) et d’une « confiance » inébranlable, un mot qu’ils ont répété à de multiples reprises vendredi face aux médias. Il y aura tout de même « des émotions » à maîtriser, « un peu de peur » parmi les joueurs, « mais la peur est une chose importante pour faire les choses bien », a lancé Ancelotti avec son flegme légendaire.

Dortmund, l’outsider

En face, Dortmund rêve de déjouer les pronostics et d’offrir à ses fervents supporters jaune et noir un deuxième titre européen, vingt-sept ans après celui de 1997 contre la Juventus. Mais cette saison, l’exercice a été plus laborieux en général pour le Borussia, cinquième en Bundesliga, son pire classement en près d’une décennie. Le club de la Ruhr s’est sublimé à chaque fois que l’hymne européen a retenti.

Il a d’ailleurs éliminé l’Atlético en quarts de finale, après avoir dominé le « groupe de la mort » (Paris SG, AC Milan, Newcastle) à l’automne, avant de faire chuter le PSG de Kylian Mbappé au printemps. Le Real, « adversaire ultime », a certes « l’étiquette de favori, mais on s’en moque. Nous n’avons pas été favoris contre l’Atlético, nous n’avons pas été favoris contre Paris », a lancé l’entraîneur Edin Terzic. « Une finale ne se joue pas mais se gagne. Notre but est de soulever la Coupe ».

Les Allemands n’ont pas la surface financière du Real, ni le clinquant de leur effectif doré, mais pas question pour eux de se présenter en victime expiatoire. Au rayon des individualités, ils ont avec Gregor Kobel un gardien aux mains d’or, des arguments offensifs portés par Jadon Sancho, et les vieux briscards Mats Hummels et Marco Reus, survivants de la finale perdue en 2013 contre le Bayern.

« Mesures supplémentaires »

Les Jaune et noir seront en outre soutenus par leurs supporters passionnés, un supplément d’âme à ne pas négliger. « Ça ne sera pas seulement jaune, mais bruyant et c’est ce dont on a besoin. On a besoin que tout le monde vienne avec la croyance que quelque chose de grand est possible et on va tout mettre en place pour que ça devienne réalité », avance Terzic.

La fédération anglaise (FA), hôte de la finale, a mis les moyens humains et financiers pour éviter tout couac d’organisation, trois ans après les tentatives d’intrusion survenues en marge de la finale de l’Euro opposant l’Angleterre à l’Italie. « Nous avons tiré des leçons et des mesures supplémentaires ont été mises en place », a affirmé Chris Bryant, un de ses dirigeants.

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