Ligue 1: pas de supporters de l'OM à Paris pour le Classique
Comme ces dernières années, il n'y aura pas de fans marseillais à Paris pour le Classique face au PSG le 24 septembre prochain. L'arrêté du ministère de l'intérieur devrait être publié la semaine prochaine et comme chaque année le principe de réciprocité sera en place.
Aucun déplacement depuis 2015
Outre l'aspect sécurité de la rencontre, c'est une semaine très chargée pour les forces de l'ordre (et surtout des unités de forces mobiles en place pour les rencontres de Ligue 1) en France avec la venue du Pape et Charles III ainsi que l'organisation de la Coupe du Monde de rugby, explique-t-on du côté des forces de police parisienne.
Depuis 2018, les supporters marseillais ont systématiquement été interdits du Parc des Princes lors des Classiques. Il en va de même pour les fans du PSG au Vélodrome, qui n'ont plus vu Marseille depuis 2015. L'interdiction des supporters marseillais à Paris ce 24 septembre, n'est donc pas vraiment une surprise.
Un Classique pas vraiment prioritaire
Dans une enquête sur la gestion des supporters en France publiée par RMC Sport fin février, les forces de l'ordre évoquaient déjà cette potentielle interdiction, en raison entres autres de la Coupe du monde de rugby. L’utilisation des forces de l’ordre et des unités mobiles pour la sécurisation de l’événement étant "totale". La mobilisation des policiers et des gendarmes mobiles pour la sécurisation d’un déplacement de supporters, dans un match considéré "à haut risque", n'est donc pas la priorité.
Une autre explication était alors mise en avant. "Est-ce que vous pensez qu’une autorité politique, en pleine année des JO, et après le fiasco du stade de France, prendra le risque d’autoriser le déplacement des supporters marseillais ou des parisiens en Ligue 1 avec le risque de débordements et de toutes les polémiques qui peuvent s’ensuivre? Si un politique fait ça, il est très courageux!", questionne un responsable policier parisien. Cette fois-ci encore, les supporters marseillais observeront la rencontre derrière leur télévision, sous peine de six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.